Bombardier annonce les résultats financiers de son quatrième trimestre et de l'exercice clos le 31 décembre 2011

(Tous les montants de ce communiqué sont exprimés en dollars américains, sauf indication contraire.)

(Le quatrième trimestre et l’exercice clos le 31 décembre 2011 comprennent deux et 11 mois de résultats de Bombardier Aéronautique, et trois et 12 mois de résultats de Bombardier Transport.)

Faits saillants de l’exercice

  • Revenus consolidés de 18,3 milliards $, comparativement à 17,9 milliards $ l’exercice précédent
  • RAIIA de 1,5 milliard $, comparativement à 1,6 milliard $ l’exercice précédent
  • RAII de 1,2 milliard $, ou 6,6 % des revenus, comparativement à 1,2 milliard $, ou 6,7 %, l’exercice précédent
  • Résultat net de 837 millions $ (RPA dilué de 0,47 $), comparativement à 775 millions $ (RPA dilué de 0,42 $) l’exercice précédent
  • Investissement de 1,5 milliard $ dans de nouveaux produits et des immobilisations corporelles, comparativement à 1,1 milliard $ l’exercice précédent
  • Utilisation de flux de trésorerie disponibles de 1,2 milliard $, comparativement à une réalisation de flux de trésorerie disponibles de 567 millions $ l’exercice précédent
  • Solide situation de trésorerie de 3,4 milliards $ au 31 décembre 2011, comparativement à 4,2 milliards $ au 31 janvier 2011
  • Solide carnet de commandes de 53,9 milliards $ au 31 décembre 2011, comparativement à 52,7 milliards $ au 31 janvier 2011

Bombardier a présenté aujourd’hui l’ensemble de ses résultats financiers du quatrième trimestre et de l’exercice clos le 31 décembre 2011. Les revenus ont totalisé 18,3 milliards $, comparativement à 17,9 milliards $ l’exercice précédent. Le résultat avant dépenses de financement, revenus de financement et impôts sur le résultat (RAII) s’est élevé à 1,2 milliard $, correspondant à celui de l’exercice précédent. La marge RAII a été de 6,6 %, en regard de 6,7 % l’exercice précédent. Le résultat net a atteint 837 millions $, contre 775 millions $ l’exercice précédent. Le résultat par action (RPA) dilué a atteint 0,47 $, contre 0,42 $ l’exercice précédent.

L’utilisation des flux de trésorerie disponibles (flux de trésorerie liés aux activités opérationnelles moins les additions nettes d’immobilisations corporelles et incorporelles) a été de 1,2 milliard $ pour l’exercice clos le 31 décembre 2011, comparativement à une réalisation de flux de trésorerie disponibles de 567 millions $ l’exercice précédent. La situation de trésorerie totalisait 3,4 milliards $ au 31 décembre 2011, comparativement à 4,2 milliards $ au 31 janvier 2011. Le carnet de commandes global atteignait 53,9 milliards $ au 31 décembre 2011, comparativement à 52,7 milliards $ au 31 janvier 2011.

« Nous avons réalisé de bons résultats en 2011 avec une augmentation des revenus, du résultat net et du résultat par action, a dit Pierre Beaudoin, président et chef de la direction, Bombardier Inc.

« Chez Aéronautique, nous avons traversé une autre année exigeante, avec compétence et efficacité. Nous avons maintenu notre rentabilité, accru notre niveau de commandes nettes, augmenté notre carnet de commandes et encore amélioré notre leadership sur le marché des avions d’affaires, et nous avons continué d’investir dans plusieurs nouveaux programmes, tout en faisant face aux défis du secteur des avions régionaux, a poursuivi M. Beaudoin. Nous avons renforcé la diversité des clients d’avions CSeries, en signant des contrats avec cinq nouveaux exploitants, portant notre total de commandes, lettres d’intention et options à plus de 300 avions CSeries. Le niveau actuel de commandes fermes représente les premiers deux ans et demi de production.

« Chez Transport, nous avons poursuivi notre croissance, portant nos revenus à 9,8 milliards $. Nous avons affiché un bon niveau de rentabilité avec une solide marge RAII de 7,2 % pour la deuxième année consécutive, malgré des difficultés dans l’exécution de certains projets. Le groupe a généré un solide volume de nouvelles commandes, pour un ratio de nouvelles commandes sur revenus de 1,0, et son large carnet de commandes nous donne un bon aperçu des revenus des prochaines années.

« Avec nos deux groupes, nous occupons une place unique pour faire face à l’environnement d’aujourd’hui grâce à notre portefeuille inégalé de produits et notre plus grande portée géographique. Nous continuons à investir et mettons en place les éléments nécessaires pour être une entreprise très différente dans cinq ans. Une entreprise avec de nouveaux produits excitants en service et des revenus accrus provenant des marchés émergents », a conclu M. Beaudoin.

Bombardier Transport a l’intention d’obtenir une facilité de crédit renouvelable non garantie de trois ans d’un montant allant jusqu’à 500 millions € (environ 650 millions $), aux fins d’emprunts pour les besoins généraux du groupe. Les négociations sont en cours avec les copreneurs fermes et l’entente définitive concernant cette facilité devrait être conclue fin mars ou en avril 2012. Bien que Bombardier Transport négocie pour finaliser les modalités de cette facilité et les ententes connexes, il n’y a aucune garantie que cette facilité soit disponible selon des modalités mutuellement acceptables.

Bombardier Aéronautique
Chez Bombardier Aéronautique, les revenus ont totalisé 8,6 milliards $, comparativement à 8,8 milliards $ l’exercice précédent, tandis que le RAII s’est chiffré à 502 millions $, ou 5,8 % des revenus, comparativement à 554 millions $, ou 6,3 %, pour l’exercice précédent. Le carnet de commandes de Bombardier Aéronautique s’est accru pour atteindre 22 milliards $ au 31 décembre 2011, comparativement à 19,2 milliards $ au 31 janvier 2011. Le groupe a enregistré 249 commandes nettes au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2011, pour un ratio de nouvelles commandes sur livraisons de 1,0, comparativement à 201 commandes nettes, pour un ratio de nouvelles commandes sur livraisons de 0,8, l’exercice précédent. Les livraisons ont porté sur 245 appareils au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2011, comparativement à 256 l’exercice précédent, incluant 163 avions d’affaires, comparativement à 155 avions l’exercice précédent. Dans les catégories de marché où il livre concurrence, Bombardier Avions d’affaires est le leader du marché pour la huitième année consécutive avec une part de marché de 37 % calculée en fonction des revenus, comparativement à 35 % l’exercice précédent. Bombardier Avions commerciaux a livré 78 avions au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2011, comparativement à 97 avions au cours de l’exercice précédent.

Bombardier Aéronautique prévoit qu’au cours de l’exercice 2012, environ 180 avions d’affaires et 55 avions commerciaux seront livrés. La marge RAII de l’exercice se terminant le 31 décembre 2012 devrait être de l’ordre de 5 %.

Après la fin de l’exercice clos le 31 décembre 2011, Bombardier Aéronautique a reçu de PrivatAir une commande ferme de cinq avions CS100, assortie d’options sur cinq appareils additionnels. D'après le prix affiché, la commande ferme est évaluée approximativement à 309 millions $ et pourrait passer à 636 millions $ si toutes les options étaient exercées. Le groupe a également reçu de PT. Garuda Indonesia (Persero) Tbk. une commande ferme de six biréacteurs régionaux CRJ1000 NextGen assortie d’options sur 18 appareils additionnels. D’après le prix affiché, la commande ferme est évaluée à 297 millions $ et pourrait augmenter à 1,32 milliard $ si toutes les options étaient exercées. Le groupe a également reçu de Ethiopian Airlines une commande de cinq appareils Q400 NextGen, ainsi qu’une commande de Horizon Air pour deux avions Q400 NextGen. D’après le prix affiché, la valeur de ces commandes totalise 220 millions $.

Bombardier Transport
Les revenus de Bombardier Transport ont totalisé 9,8 milliards $, comparativement à 9,1 milliards $ l’exercice précédent. Le RAII s’est élevé à 700 millions $, comparativement à 651 millions $ l’exercice précédent, une marge de 7,2 % pour chacun des exercices. Le groupe poursuit ses efforts pour tendre vers son objectif de marge RAII de 8 % d’ici 2013.

Les nouvelles commandes ont totalisé 9,7 milliards $, comparativement à 14,3 milliards $ l’exercice précédent, résultant en un ratio de nouvelles commandes sur revenus de 1,0. Le carnet de commandes s’établissait à 31,9 milliards $ au 31 décembre 2011, comparativement à 33,5 milliards $ au 31 janvier 2011. La diminution est principalement attribuable à l’incidence des taux de change.

Au cours de l’exercice, Bombardier Transport a continué de bénéficier d’un niveau élevé d’activité de commandes dans l’ensemble des segments et des régions. Le groupe a notamment signé une entente de partenariat avec Siemens AG, d’Allemagne, visant le développement et la fourniture d’importants composants pour fabriquer jusqu’à 300 trains à grande vitesse ICx pour Deutsche Bahn AG, d’Allemagne. Une commande ferme de 130 trains, évaluée à 1,8 milliard $ pour Bombardier Transport a été obtenue en vertu de cette entente. Un accord-cadre a été signé avec Deutsche Bahn Regio AG (DB Regio AG), portant sur 200 locomotives TRAXX multimoteurs diesels, évalué à 867 millions $. Une commande ferme de 20 locomotives, estimée à 90 millions $, a été obtenue en vertu de cet accord.

Au cours de l’exercice, le groupe a également signé plusieurs importants contrats, dont un avec DB Regio AG portant sur 90 rames automotrices électriques de classe ET430, évalué à 648 millions $; un autre avec le Métro de Londres, du Royaume-Uni, portant sur un système de signalisation CITYFLO 650 CBTC, évalué à 577 millions $; et un autre avec la Chicago Transit Authority, des États-Unis, portant sur 300 voitures de métro additionnelles, estimé à 331 millions $.

Faits saillants financiers
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RÉSULTATS FINANCIERS DU QUATRIÈME TRIMESTRE ET DE L’EXERCICE CLOS LE 31 DÉCEMBRE 2011

(Le trimestre et l’exercice clos le 31 décembre 2011 comprennent deux et 11 mois de résultats de Bombardier Aéronautique, et trois et 12 mois de résultats de Bombardier Transport.)

ANALYSE DES RÉSULTATS

Résultats consolidés

Les revenus consolidés ont totalisé 4,3 milliards $ au quatrième trimestre clos le 31 décembre 2011, comparativement à 5,6 milliards $ pour le quatrième trimestre de l’exercice précédent. Les revenus consolidés de l’exercice clos le 31 décembre 2011 ont atteint 18,3 milliards $, en regard de 17,9 milliards $ l’exercice précédent.

Le RAII du quatrième trimestre clos le 31 décembre 2011 s’est chiffré à 293 millions $, ou 6,8 % des revenus, en regard de 427 millions $, ou 7,6 %, pour la période correspondante de l’exercice précédent. Le RAII de l’exercice clos le 31 décembre 2011 a atteint 1,2 milliard $, ou 6,6 % des revenus, contre 1,2 milliard $, ou 6,7 %, pour l’exercice précédent.

Les dépenses nettes de financement ont totalisé 33 millions $ et 162 millions $ respectivement pour le quatrième trimestre et l’exercice clos le 31 décembre 2011, comparativement à 38 millions $ et 208 millions $ pour les périodes correspondantes de l’exercice précédent. La diminution de 5 millions $ pour le quatrième trimestre est essentiellement attribuable à une hausse des revenus nets de financement liés à certains instruments financiers et à une diminution des charges d’intérêt sur la dette à long terme, compte tenu de l’incidence des instruments de couverture, attribuable en partie au fait que le trimestre clos le 31 décembre 2011 ne comptait que deux mois; en partie contrebalancées par l’augmentation des charges de financement liées aux variations des taux d’actualisation des provisions et le gain sur le remboursement de dette à long terme au cours de l’exercice clos le 31 janvier 2011. La diminution de 46 millions $ pour l’exercice est essentiellement attribuable à la baisse des charges nettes de financement liés aux avantages de retraite, la diminution des charges d’intérêt sur la dette à long terme compte tenu de l’incidence des instruments de couverture, attribuable en partie au fait que le trimestre clos le 31 décembre 2011 ne comptait que deux mois, à l’augmentation des revenus d’intérêt sur la trésorerie et les équivalents de trésorerie; en partie contrebalancées par l’augmentation des charges de financement liées aux variations des taux d’actualisation des provisions et les gains sur les remboursements de dettes à long terme au cours de l’exercice clos le 31 janvier 2011.

Pour le quatrième trimestre et l’exercice clos le 31 décembre 2011, le taux d’imposition effectif global a été respectivement de 17,7 % et 19,5 %, par rapport au taux d’imposition prévu par la loi de 28,4 % au Canada. Les taux d’imposition effectifs plus faibles sont principalement attribuables à l’incidence positive de la comptabilisation des avantages fiscaux liés aux pertes fiscales et aux différences temporelles, en partie contrebalancée par les avantages fiscaux non comptabilisés.

Le résultat net s’est établi à 214 millions $, ou un résultat par action (RPA) dilué de 0,12 $ pour le quatrième trimestre de l’exercice clos le 31 décembre 2011, comparativement à 295 millions $, ou un RPA dilué de 0,16 $ pour la période correspondante de l’exercice précédent. Le résultat net pour l’exercice clos le 31 décembre 2011, a été de 837 millions $, ou un RPA dilué de 0,47 $, comparativement à 775 millions $, ou un RPA dilué de 0,42 $ pour l’exercice précédent.

La réalisation de flux de trésorerie disponibles a été de 590 millions $ pour le quatrième trimestre clos le 31 décembre 2011, comparativement à une réalisation de 1,5 milliard $ pour la période correspondante de l’exercice précédent. L’utilisation des flux de trésorerie disponibles s’est établie à 1,2 milliard $ pour l’exercice clos le 31 décembre 2011, en regard d’une réalisation de flux de trésorerie disponibles de 567 millions $ pour l’exercice précédent.

Au 31 décembre 2011, le carnet de commandes de Bombardier s’établissait à 53,9 milliards $, contre 52,7 milliards $ au 31 janvier 2011.

Bombardier Aéronautique

  • Revenus de 2 milliards $ pour le quatrième trimestre; 8,6 milliards $ pour l’exercice clos le 31 décembre 2011
  • RAIIA de 166 millions $ pour le quatrième trimestre; 697 millions $ pour l’exercice clos le 31 décembre 2011
  • RAII de 127 millions $, ou 6,3 % des revenus, pour le quatrième trimestre; 502 millions $, ou 5,8 %, pour l’exercice clos le 31 décembre 2011
  • Réalisation de flux de trésorerie disponibles de 110 millions $ pour le quatrième trimestre; utilisation de flux de trésorerie disponibles de 453 millions $ pour l’exercice clos le 31 décembre 2011
  • Carnet de commandes de 22 milliards $ au 31 décembre 2011
  • Après la fin de l’exercice, signature de plus de 40 commandes et options portant sur des avions commerciaux

Les revenus de Bombardier Aéronautique ont totalisé 2 milliards $ pour la période de deux mois close le 31 décembre 2011, comparativement à 3,1 milliards $ pour la période de trois mois correspondante de l’exercice précédent. La diminution est surtout attribuable à la baisse des revenus tirés des avions commerciaux, surtout attribuable au nombre moins élevé de livraisons, en partie étant donné que le trimestre clos le 31 décembre ne comptait que deux mois, et à la baisse des revenus tirés des avions d’affaires essentiellement attribuable au nombre moins élevé de livraisons étant donné que le trimestre clos le 31 décembre 2011 ne comptait que deux mois, en partie contrebalancée par une hausse des prix de vente nets d’avions d’affaires. Les revenus se sont chiffrés à 8,6 milliards $ pour l’exercice terminé le 31 décembre 2011, comparativement à 8,8 milliards $ l’exercice précédent. La diminution est essentiellement attribuable à la baisse des revenus tirés des avions commerciaux, principalement en raison du nombre moins élevé de livraisons, en partie étant donné que l’exercice clos le 31 décembre 2011 ne comptait que 11 mois; en partie contrebalancée par la progression des revenus tirés des avions d’affaires, essentiellement attribuable au plus grand nombre de livraisons, malgré le fait que l’exercice clos le 31 décembre 2011 ne comptait que 11 mois, et à la hausse des prix de vente nets.

Pour le quatrième trimestre clos le 31 décembre 2011, le RAII a atteint 127 millions $, ou 6,3 % des revenus, comparativement à 222 millions $, ou 7,2 %, pour la période correspondante de l’exercice précédent. La diminution de 0,9 point de pourcentage est principalement attribuable à une moins bonne absorption des charges de vente et d’administration, à la diminution des marges pour les avions commerciaux, à la contraction des marges tirées des activités de service, à la diminution des dommages-intérêts reçus des clients à l’annulation des commandes et à une combinaison défavorable des livraisons d’avions d’affaires; en partie contrebalancées par la combinaison entre les livraisons d’avions d’affaires et les livraisons d’avions commerciaux et la hausse des prix de vente nets pour les avions d’affaires.

Le RAII a été de 502 millions $, ou 5,8 % des revenus, pour l’exercice clos le 31 décembre 2011, en regard de 554 millions $, ou 6,3 %, pour l’exercice précédent. La diminution de 0,5 point de pourcentage est principalement attribuable à la diminution des dommages-intérêts reçus des clients à l’annulation des commandes; à la hausse du coût des ventes par avion essentiellement attribuable à l’augmentation des prix des matériaux, à la diminution des marges tirées des ventes d’avions d’occasion en raison d’une combinaison défavorable et de la dépréciation plus élevée des stocks d’avions d’affaires d’occasion, à la réduction des autres revenus et à la contraction des marges tirées des activités de service; en partie contrebalancées par la hausse des prix de vente nets pour les avions d’affaires, la diminution des charges de R et D surtout attribuable à la baisse de l’amortissement de l’outillage des programmes et la combinaison entre les livraisons d’avions d’affaires et les livraisons d’avions commerciaux.

Pour le quatrième trimestre clos le 31 décembre 2011, la réalisation de flux de trésorerie disponibles a été de 110 millions $, comparativement à 762 millions $ pour la période correspondante de l’exercice précédent. La diminution de 652 millions $ est surtout attribuable à l’écart négatif, par rapport au trimestre correspondant de l’exercice précédent, de la variation nette des soldes hors caisse liés aux activités opérationnelles, à la baisse du RAIIA, et à l’accroissement des additions nettes aux immobilisations corporelles et incorporelles. Pour l’exercice clos le 31 décembre 2011, l’utilisation de flux de trésorerie disponibles s’est chiffrée à 453 millions $, comparativement à une réalisation de flux de trésorerie disponibles de 5 millions $ l’exercice précédent. La diminution de 458 millions $ est essentiellement attribuable à l’accroissement des additions nettes aux immobilisations corporelles et incorporelles attribuable à nos investissements importants dans le développement de produits, à la baisse du RAIIA et à l’écart négatif, par rapport à l’exercice précédent, de la variation nette des soldes hors caisse liés aux activités opérationnelles.

Pour la période de deux mois close le 31 décembre 2011, le nombre de livraisons d’avions a été de 60, contre 100 pour la période de trois mois correspondante de l’exercice précédent. Les 60 livraisons étaient composées de 48 avions d’affaires, 11 avions commerciaux et 1 avion amphibie (respectivement 55, 44 et 1 avions pour la période de trois mois correspondante de l’exercice précédent). Au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2011, Bombardier Aéronautique a livré 245 appareils, comparativement à 256 pour l’exercice clos le 31 janvier 2011. Les livraisons durant l’exercice clos le 31 décembre 2011 étaient composées de 163 avions d’affaires, 78 avions commerciaux et 4 avions amphibies (respectivement 155, 97 et 4 avions de l’exercice précédent).

Les prévisions de livraisons d’avions pour l’exercice 2012 sont d’environ 180 avions d’affaires et  55 avions commerciaux.

Bombardier Aéronautique a reçu 43 commandes nettes au cours de la période de deux mois close le 31 décembre 2011, comparativement à 88 au cours de la période de trois mois correspondante de l’exercice précédent. Les 43 commandes nettes portaient sur 41 avions d’affaires et 2 avions commerciaux (74 avions d’affaires, 13 avions commerciaux et 1 avion amphibie pour la période de trois mois correspondante de l’exercice précédent). Au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2011, Bombardier Aéronautique a reçu 249 commandes nettes, comparativement à 201 pour l’exercice clos le 31 janvier 2011. Les commandes nettes pour l’exercice terminé le 31 décembre 2011 portaient sur 191 avions d’affaires, 54 avions commerciaux et 4 avions amphibies (respectivement 107, 93 et 1 avions l’exercice précédent).

Le carnet de commandes fermes de Bombardier Aéronautique atteignait 22 milliards $ au 31 décembre 2011, comparativement à 19,2 milliards $ au 31 janvier 2011. Cette augmentation de 15 % est principalement attribuable à l’accroissement des commandes de grands avions d’affaires et d’avions de la gamme CSeries, en partie contrebalancée par une baisse du carnet de commandes de biturbopropulseurs et de biréacteurs régionaux.

Bombardier Transport

  • Revenus de 2,3 milliards $ pour le quatrième trimestre; 9,8 milliards $ pour l’exercice clos le 31 décembre 2011
  • RAIIA de 202 millions $ pour le quatrième trimestre; 838 millions $ pour l’exercice clos le 31 décembre 2011
  • RAII de 166 millions $, ou 7,2 % des revenus, pour le quatrième trimestre;
    700 millions $, ou 7,2 %, pour l’exercice clos le 31 décembre 2011
  • Réalisation de flux de trésorerie disponibles de 564 millions $ pour le quatrième trimestre; utilisation de flux de trésorerie disponibles de 424 millions $ pour l’exercice clos le 31 décembre 2011
  • Nouvelles commandes totalisant 3 milliards $ (ratio de nouvelles commandes sur revenus de 1,3) pour le quatrième trimestre; 9,7 milliards $ (ratio de nouvelles commandes sur revenus de 1,0) pour l’exercice terminé le 31 décembre 2011
  • Carnet de commandes de 31,9 milliards $ au 31 décembre 2011

Les revenus de Bombardier Transport pour le trimestre clos le 31 décembre 2011 ont totalisé 2,3 milliards $, comparativement à 2,5 milliards $ pour la période correspondante de l’exercice précédent. La diminution est principalement attribuable au ralentissement des activités pour le matériel roulant découlant de l’achèvement progressif de contrats existants avant l’accélération de la production de nouveaux contrats pour : les trains de banlieue et les trains régionaux en Europe et en Asie, les trains interurbains et les trains à grande vitesse en Asie, les voitures de métro en Asie et en Europe, les locomotives en Europe, et les systèmes de propulsion et de contrôle principalement en Asie et en Europe. Cette diminution a en partie été contrebalancée par la hausse des activités en raison de l’accélération de la production de contrats existants et des nouvelles commandes : pour les trains de banlieue et les trains régionaux dans la région Autres, les véhicules légers sur rail principalement en Europe et en Asie, le transport en commun et les locomotives en Amérique du Nord, les trains interurbains, les trains à grande vitesse et à très grande vitesse en Europe, et les trains à très grande vitesse en Asie.

Pour l’exercice clos le 31 décembre 2011, les revenus ont totalisé 9,8 milliards $, comparativement à 9,1 milliards $ l’exercice précédent. L’augmentation reflète une incidence positive des taux de change. À l’exclusion de cette incidence, l’augmentation des revenus est principalement attribuable à une hausse des activités en raison de l’accélération de la production de contrats existants et des nouvelles commandes : pour les trains interurbains, les trains à grande vitesse et à très grande vitesse en Europe et les trains à très grande vitesse en Asie, les voitures de métro en Europe, le transport en commun et les locomotives en Amérique du Nord, les trains de banlieue et les trains régionaux dans la région Autres, et les véhicules légers sur rail principalement en Europe et en Asie. Cette augmentation a été en partie contrebalancée par le ralentissement des activités découlant de l’achèvement progressif de contrats existants avant l’accélération de la production des nouveaux contrats pour : les trains de banlieue et les trains régionaux en Europe et en Asie; les trains interurbains et les trains à grande vitesse en Asie; les voitures de métro en Asie; les systèmes de propulsion et de contrôle principalement en Asie et en Europe; et les locomotives en Europe.

Le RAII a atteint 166 millions $, ou 7,2 % des revenus, pour le quatrième trimestre clos le 31 décembre 2011, en regard de 205 millions $, ou 8,2 %, pour la période correspondante de l’exercice précédent. La marge RAII a diminué de 1,0 point de pourcentage, principalement par suite de la hausse des charges de vente et d’administration de la baisse de la marge brute attribuable à des difficultés dans l’exécution de certains projets; et de la baisse du gain net lié aux fluctuations de taux de change et à certains instruments financiers. Pour l’exercice clos le 31 décembre 2011, le RAII s’est chiffré à 700 millions $, comparativement à 651 millions $ pour l’exercice précédent. La marge RAII de 7,2 % des revenus est demeurée inchangée.

Pour le quatrième trimestre clos le 31 décembre 2011, la réalisation de flux de trésorerie disponibles a totalisé 564 millions $, comparativement à 799 millions $ pour la période correspondante de l’exercice précédent. La diminution de 235 millions $ est essentiellement attribuable à l’écart négatif, par rapport à la période correspondante de l’exercice précédent, de la variation nette des soldes hors caisse liés aux activités opérationnelles et à la baisse du RAIIA. Pour l’exercice clos le 31 décembre 2011, l’utilisation des flux de trésorerie disponibles s’est chiffrée à 424 millions $, comparativement à une réalisation de flux de trésorerie disponibles de 741 millions $ l’exercice précédent. La diminution de 1,2 milliard $ est essentiellement attribuable à l’écart négatif, par rapport à l’exercice précédent, de la variation nette des soldes hors caisse liés aux activités opérationnelles. Cette variation négative est essentiellement attribuable à un accroissement des stocks découlant de l’accélération de plusieurs contrats avant les livraisons et aux retards de livraison pour certains contrats de matériel roulant et à l’incidence de règlements de dérivés au moment de la reconduction de couvertures de flux de trésorerie; en partie contrebalancées par un accroissement des avances et facturations progressives sur de nouvelles commandes et des contrats existants.

Les nouvelles commandes reçues au cours du quatrième trimestre clos le 31 décembre 2011 ont totalisé 3 milliards $ (ratio de nouvelles commandes sur revenus de 1,3), comparativement à 3,4 milliards $ (ratio de nouvelles commandes sur revenus de 1,4) pour la période correspondante de l’exercice précédent. Au cours de l’exercice terminé le 31 décembre 2011, les nouvelles commandes ont atteint 9,7 milliards $ (ratio de nouvelles commandes sur revenus de 1,0), comparativement à 14,3 milliards $ (ratio de nouvelles commandes sur revenus de 1,6) l’exercice précédent. Les nouvelles commandes pour le quatrième trimestre et l’exercice clos le 31 décembre 2011 reflètent une incidence positive des taux de change résultant de fluctuations des taux de change, par rapport aux périodes précédentes correspondantes.

Le carnet de commandes de Bombardier Transport totalisait 31,9 milliards $ au 31 décembre 2011, comparativement à 33,5 milliards $ au 31 janvier 2011. La baisse de 5 % est surtout attribuable à la dépréciation de la plupart des devises par rapport au dollar américain.

DIVIDENDES SUR ACTIONS ORDINAIRES

Actions classe A et classe B
Un dividende trimestriel de 0,025 $ CAN par action sur les actions classe A (droits de vote multiples) et de 0,025 $ CAN par action sur les actions classe B (droits de vote limités) est payable le 31 mars 2012 aux porteurs d'actions inscrits à la fermeture des marchés le 16 mars 2012.

Les porteurs d'actions classe B (droits de vote limités) inscrits à la fermeture des marchés le 16 mars 2012 ont aussi droit à un dividende prioritaire trimestriel de 0,000390625 $ CAN par action.

DIVIDENDES SUR ACTIONS PRIVILÉGIÉES

Actions privilégiées, série 2
Un dividende mensuel sur les actions privilégiées, série 2 de 0,0625 $ CAN par action a été payé les 15 décembre 2011, 15 janvier et 15 février 2012.

Actions privilégiées, série 3
Un dividende trimestriel sur les actions privilégiées, série 3 de 0,32919 $ CAN par action est payable le 30 avril 2012 aux porteurs de ces actions inscrits à la fermeture des marchés le 13 avril 2012.

Actions privilégiées, série 4
Un dividende trimestriel sur les actions privilégiées, série 4 de 0,390625 $ CAN par action est payable le 30 avril 2012 aux porteurs de ces actions inscrits à la fermeture des marchés le 13 avril 2012.

À propos de Bombardier
Entreprise d’envergure internationale dont le siège social est situé au Canada, Bombardier Inc. est un chef de file mondial en solutions de transport novatrices, dans les secteurs des avions commerciaux et avions d’affaires, ainsi que dans ceux du matériel et des systèmes de transport sur rail et services connexes. Ses revenus pour l’exercice clos le 31 décembre 2011 s’élevaient à 18,3 milliards $ et ses actions se négocient à la Bourse de Toronto (BBD). Bombardier fait partie des entreprises composant les indices de durabilité Dow Jones Sustainability World et Dow Jones Sustainability North America. Pour plus d’information, vous pouvez consulter le site www.bombardier.com ou nous suivre sur Twitter @Bombardier.

CRJ, CRJ1000, CITYFLO, CS100, CSeries, NextGen, Q400 et TRAXX sont des marques de commerce de Bombardier Inc. ou de ses filiales.

Sources d’information

 

Isabelle Rondeau
Directrice, Communication
+514-861-9481
Shirley Chénier
Directrice principale, Relations avec les investisseurs
+514-861-9481

www.bombardier.com

Le rapport de gestion et les états financiers consolidés sont disponibles à l’adresse Internet www.bombardier.com.

ÉNONCÉS PROSPECTIFS
Le présent communiqué contient des énoncés prospectifs, qui peuvent comprendre, sans s’y limiter, des déclarations portant sur nos objectifs, nos prévisions, nos cibles, nos buts, nos priorités, nos marchés et nos stratégies, notre situation financière, nos croyances, nos perspectives, nos projets, nos plans, nos attentes, nos estimations et nos intentions; les perspectives de l’économie générale et les perspectives commerciales, les perspectives et les tendances d’une industrie; la croissance prévue de la demande de produits et de services; le développement de produits, y compris la conception, les caractéristiques, la capacité ou la performance prévues; les dates prévues ou fixées de la mise en service de produits et de services, des commandes, des livraisons, des essais, des délais, des certifications et de l’exécution des projets en général; notre position en regard de la concurrence; et l’incidence prévue du cadre législatif et réglementaire et des procédures judiciaires sur notre entreprise et nos activités. Les énoncés prospectifs se reconnaissent habituellement à l’emploi de termes comme « pouvoir », « prévoir », « avoir l’intention de », « estimer », « planifier », « entrevoir », « croire », « continuer » ou « maintenir », la forme négative de ces termes, leurs variations, ou une terminologie semblable. De par leur nature, les énoncés prospectifs exigent que nous formulions des hypothèses et ils sont assujettis à d’importants risques et incertitudes, connus et inconnus, de sorte que nos résultats réels de périodes futures pourraient différer de façon importante des résultats prévus. Bien que nous jugions nos hypothèses raisonnables et appropriées selon l’information à notre disposition, il existe un risque qu’elles ne soient pas exactes. Pour en savoir davantage sur les hypothèses sous-jacentes aux énoncés prospectifs formulés dans le présent communiqué, se reporter à la rubrique Prévisions et énoncés prospectifs respective des sections Sommaire, Bombardier Aéronautique et Bombardier Transport du rapport de gestion du rapport annuel de l’exercice clos le 31 décembre 2011.

Parmi les facteurs qui pourraient faire en sorte que les résultats réels diffèrent de manière importante des résultats prévus dans les énoncés prospectifs, notons les risques liés à la conjoncture économique, à notre contexte commercial (tels les risques liés à la situation financière de l’industrie du transport aérien et des principaux exploitants ferroviaires), à l’exploitation (tels les risques liés au développement de nouveaux produits et services, aux partenaires commerciaux, aux pertes découlant de sinistres et de garanties sur le rendement des produits, aux procédures réglementaires et judiciaires, à l’environnement, à notre dépendance à l’égard de certains clients et fournisseurs, aux ressources humaines, aux engagements à modalités fixes, et à la production et à l’exécution de projets), au financement (tels les risques liés aux liquidités et à l’accès aux marchés financiers, au crédit, à certaines clauses restrictives de conventions d’emprunt, au financement en faveur de certains clients et à la dépendance à l’égard de l’aide gouvernementale) et au marché (tels les risques liés aux fluctuations des taux de change et des taux d’intérêt, à la diminution de la valeur résiduelle et à l’augmentation des prix des produits de base). Pour plus de détails, se reporter à la rubrique Risques et incertitudes de la section Autres. Le lecteur est prévenu que la présente liste de facteurs pouvant influer sur la croissance, les résultats et le rendement futurs n’est pas exhaustive et qu’il ne faudrait pas s’y fier indûment. Les énoncés prospectifs décrits aux présentes reflètent nos attentes à la date du présent communiqué et pourraient subir des modifications après cette date. À moins que nous n’y soyons tenus selon les lois sur les valeurs mobilières applicables, nous nions expressément toute intention ou obligation de mettre à jour ou de réviser tout énoncé prospectif, que ce soit à la lumière de nouveaux renseignements, d’événements futurs ou autrement. Les énoncés prospectifs contenus dans le présent communiqué de presse sont formulés expressément sous réserve de cette mise en garde.

 MISE EN GARDE RELATIVE AUX MESURES DE CALCUL DES RÉSULTATS NON DÉFINIES PAR LES PCGR
Ce communiqué de presse repose sur les résultats établis selon les normes IFRS (principes comptables généralement reconnus (PCGR)), ainsi que sur le RAIIA et les flux de trésorerie disponibles. Ces mesures, non définies par les PCGR, découlent directement des états financiers consolidés, mais n’ont pas un sens normalisé prescrit par les IFRS; par conséquent, d’autres sociétés utilisant ces termes peuvent les calculer différemment. La direction croit qu’un grand nombre d’utilisateurs du rapport de gestion analysent les résultats de la Société d’après ces mesures du rendement et que cette présentation est conforme aux pratiques de l’industrie.