Bombardier annonce ses résultats financiers du quatrième trimestre et de l’exercice financier clos le 31 janvier 2006

Amélioration de la rentabilité, du bénéfice net et des flux de trésorerie disponibles de l'exercice 2006
(Tous les montants sont en dollars américains à moins d'indication contraire.)

  • Bénéfice net de 249 millions $ pour l'exercice, en regard d'une perte nette de 85 millions $ pour l'exercice précédent
  • BAIIA découlant des activités poursuivies avant éléments spéciaux de 990 millions $, contre 785 millions $ pour l'exercice précédent
  • Bénéfice par action de 0,13 $, contre une perte de 0,06 $ pour l'exercice précédent
  • Consolidation du bilan : position d'encaisse de 2,9 milliards $ bénéficiant de flux de trésorerie disponibles de 532 millions $; réduction de la dette de 2,5 milliards $

Bombardier a annoncé aujourd'hui ses résultats financiers du quatrième trimestre et de l'exercice clos le 31 janvier 2006, lesquels démontrent une amélioration substantielle de la performance d'ensemble de la Société. Le bénéfice avant impôts sur les bénéfices (BAI) découlant des activités poursuivies avant éléments spéciaux a atteint 238 millions $, en hausse de 226 millions $ sur l'exercice précédent, tandis que le bénéfice net incluant les activités abandonnées a totalisé 249 millions $, en hausse de 334 millions $ sur l'exercice 2005. Les flux de trésorerie disponibles ont également progressé de 326 millions $. Le bénéfice par action a été de 0,13 $, en regard d'une perte de 0,06 $ l'exercice précédent.
« L'année dernière, nous avons dit que nous allions améliorer notre rentabilité en portant une attention de tous les instants sur les coûts, l'innovation des produits ainsi que sur les besoins des clients, a commenté Laurent Beaudoin, président du conseil d'administration et chef de la direction de Bombardier Inc. Le résultat est là : nous sommes à nouveau rentable. Nous avons augmenté notre encaisse et notre génération de flux de trésorerie. Nous avons également réduit notre dette de quelque 2,5 milliards $, et ce faisant, diminué notre risque et renforcé notre bilan.
« À titre de chef de file du marché des avions d'affaires, nous sommes fiers du fait que plus de la moitié des commandes de l'exercice portait sur nos modèles les plus récents. Nos clients dans le secteur transport ont également prouvé la confiance qu'ils ont en nos solutions novatrices de transport sur rail par une hausse impressionnante de 66 % de nouvelles commandes, a poursuivi M. Beaudoin.
« Nous avons composé avec un contexte commercial changeant. Chez Aéronautique, nous avons ajusté nos cadences de production pour les aligner sur les demandes plus élevées pour nos biréacteurs d'affaires et nos turbopropulseurs et sur la plus faible demande pour nos avions régionaux de 50 sièges. Chez Transport, notre plan de restructuration est sur le point d'être complété et les résultats commencent à paraître sur les bénéfices. Les portefeuilles non stratégiques de Bombardier Capital sont, pour la plupart, liquidés ou vendus.
« Les résultats de l'exercice démontrent que nous prenons les moyens qu'il faut pour restaurer la capacité de Bombardier à générer des bénéfices et consolider notre situation financière », a conclu M. Beaudoin.
Bombardier Aéronautique
Les résultats de Bombardier Aéronautique se sont améliorés au cours de l'exercice 2006, confirmant les avantages de la diversification. Le marché des avions régionaux a présenté des défis de taille, mais Aéronautique a néanmoins fait progresser son bénéfice avant intérêts et impôts sur les bénéfices (BAII) de 31 %, soit de 203 millions $ pour l'exercice 2005 à 266 millions $ pour l'exercice 2006. Avec un total de 337 avions livrés, ce groupe a également atteint son objectif de livraisons.
Le marché des biréacteurs d'affaires est demeuré solide avec une forte hausse de 45 % du nombre de livraisons, reflétant les hausses enregistrées pour tous les modèles d'avions d'affaires Bombardier. Les commandes nettes ont progressé de 36 % au cours de l'exercice, pour atteindre un total de 210 avions.
En raison de l'augmentation des prix du carburant, et soutenu par l'assouplissement des clauses de portée, le marché des avions régionaux continue d'évoluer vers des modèles d'appareils de plus grande taille. Avec la gamme de produits la plus efficiente du marché et la flotte d'avions régionaux la plus importante à l'échelle mondiale, Bombardier est bien positionnée pour tirer parti de cette tendance. La famille d'avions CRJ 700/900 et les turbopropulseurs de Série Q constituent des solutions de plus en plus attrayantes pour les clients qui cherchent à réduire leurs coûts d'opération. Le nombre de livraisons d'appareils de Série Q a atteint 28, tandis que les commandes ont porté sur 44 appareils.
Au cours du prochain exercice, Bombardier Aéronautique continuera de concentrer ses efforts sur les moyens de tirer le meilleur parti de ses plateformes existantes, l'innovation continuelle pour satisfaire aux besoins des clients, le développement de nouveaux marchés, et la réduction de coûts.
Bombardier Transport
Bombardier Transport a aussi connu une bonne année. Le BAII avant éléments spéciaux s'est établi à 179 millions $, comparativement à 33 millions $ l'exercice précédent, et la marge BAII avant éléments spéciaux a atteint 2,7 %, en regard de 0,4 % pour l'exercice 2005.
Le niveau de nouvelles commandes a été élevé, totalisant 7,3 milliards $, comparativement à 4,4 milliards l'exercice précédent, et les nouvelles commandes ont excédé les revenus de 671 millions $ pour un ratio nouvelles commandes sur revenus de 1,1 pour l'exercice.
Le plan de restructuration, qui a débuté en 2004, est pour ainsi dire terminé. Les deux derniers sites devant être fermés, soit Ammendorf en Allemagne et Kalmar en Suède, ont cessé leurs opérations en décembre 2005. Les réductions de main-d'œuvre, avec quelque 7500 postes abolis, sont en avance sur le calendrier prévu.
Malgré une baisse dans le secteur des trains de grandes lignes, Bombardier Transport a conservé sa position de chef de file dans le domaine du matériel roulant et a amélioré, de manière significative, sa position dans les secteurs des locomotives et des véhicules légers sur rail. Une illustration éloquente de ce leadership est la récente commande de l'autorité de transport de Francfort, d'une valeur de 361 millions $, portant sur 146 véhicules légers sur rail, la plus importante commande de toute l'histoire de la fabrication de tramways.
En 2006, Bombardier Transport a renforcé sa position de chef de file mondial grâce à ses gammes de produits et de services novateurs. La mise en marché cette année des locomotives polycourant visant le transport transfrontalier a été couronnée de succès. Les produits de Bombardier ont enregistré une belle performance sur le plan de la fiabilité, un autre élément important de leadership dans l'industrie du transport sur rail. Au Royaume-Uni, par exemple, les automotrices électriques et diesels, fabriquées et entretenues par Transport, ont été classées les plus fiables pour la quatrième année de suite.
Transport continuera au cours de l'exercice 2007, à améliorer ses marges par des économies additionnelles en approvisionnement, le plein déploiement des processus de gestion de projets, et verra à accroître son leadership dans les secteurs à forte croissance comme ceux des services et de la signalisation.
Faits saillants financiers
(non vérifiés, en millions de dollars américains, sauf pour les bénéfices par action)
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RÉSULTATS FINANCIERS DU QUATRIÈME TRIMESTRE ET DE L'EXERCICE CLOS LE 31 JANVIER 2006
ANALYSE DES RÉSULTATS
Bombardier Inc. a annoncé aujourd'hui les résultats financiers du quatrième trimestre et de l'exercice clos le 31 janvier 2006.
Au cours de l'exercice 2006, Bombardier a continué de mettre en œuvre sa stratégie visant à réduire les activités de Bombardier Capital (" BC "), et plusieurs portefeuilles ont été vendus ou mis en vente. Les activités principales restantes de BC majoritairement composées du financement d'avions commerciaux et des activités de prêts relatifs aux avions d'affaires sont maintenant gérées par Aéronautique et, par conséquent, ces activités sont maintenant incluses dans Aéronautique et les résultats de BC ne sont plus présentés à titre de secteur distinct à compter du quatrième trimestre de l'exercice 2006. Les activités de financement de stocks, de maisons usinées au bilan et hors bilan, de biens de consommation et de wagons à marchandises au bilan et hors bilan de BC ont été présentées à titre d'activités abandonnées. La situation financière, les résultats d'exploitation et les flux de trésorerie de BC ne sont plus présentés dans des colonnes distinctes.
Résultats consolidés
Les revenus consolidés se sont établis à 4 milliards $ pour le trimestre clos le 31 janvier 2006, en regard de 4,7 milliards $ pour la période correspondante de l'exercice précédent. Ce recul est principalement attribuable aux revenus moins élevés des trains de grandes lignes au Royaume-Uni et en Allemagne, à la diminution du nombre de livraisons d'avions régionaux et à une baisse du volume de ventes d'avions d'affaires d'occasion, en partie compensés par la hausse du nombre de livraisons d'avions d'affaires. Pour l'exercice clos le 31 janvier 2006, les revenus consolidés ont atteint 14,7 milliards $, comparativement à 15,5 milliards $ l'exercice précédent. Cette baisse reflète principalement le recul des revenus du matériel roulant qui découle de la diminution des revenus des trains de grandes lignes au Royaume-Uni et en Allemagne en raison d'un ralentissement des activités dans ces marchés, d'une réduction du nombre de livraisons d'avions CRJ200 et d'une baisse du volume de ventes d'avions d'affaires d'occasion, en partie compensés par la hausse du nombre de livraisons d'avions d'affaires et l'amélioration de leur prix de vente, et par l'augmentation du nombre de livraisons de turbopropulseurs Q300.
Le BAI découlant des activités poursuivies avant éléments spéciaux pour le trimestre clos le 31 janvier 2006 a été de 114 millions $, comparativement à 79 millions $ pour la période correspondante de l'exercice précédent. Cette amélioration découle de l'augmentation du nombre de livraisons et l'amélioration du prix de vente des avions d'affaires, partiellement contrebalancées par des résultats plus faibles de Transport en raison de la diminution des revenus des trains de grandes lignes au Royaume-Uni et en Allemagne. Le BAI découlant des activités poursuivies avant éléments spéciaux a atteint 238 millions $ pour l'exercice 2006, comparativement à 12 millions $ pour l'exercice 2005. Cette augmentation s'explique surtout par l'amélioration de l'exécution des contrats et l'incidence positive des initiatives en matière d'approvisionnement et des activités de restructuration, ainsi que par des dépenses d'exploitation moins élevées chez Bombardier Transport et par une hausse du nombre de livraisons et l'augmentation des prix de vente des avions d'affaires, partiellement compensées par la baisse du nombre de livraisons d'avions CRJ200.
Les éléments spéciaux ont totalisé 37 millions $ pour le trimestre clos le 31 janvier 2006, en regard de 38 millions $ pour la période correspondante de l'exercice précédent. Pour l'exercice clos le 31 janvier 2006, les éléments spéciaux se sont élevés à 88 millions $, comparativement à 172 millions $ pour l'exercice 2005. Ces éléments spéciaux sont liés au plan de restructuration de Transport.
Il en a résulté un BAI découlant des activités poursuivies de 77 millions $ pour le quatrième trimestre de l'exercice 2006, en regard de 41 millions $ pour la période correspondante de l'exercice précédent. Pour l'exercice clos le 31 janvier 2006, le BAI découlant des activités poursuivies a été de 150 millions $, comparativement à une perte de 160 millions $ pour l'exercice 2005.
Le bénéfice découlant des activités poursuivies a été de 85 millions $, ou 0,05 $ l'action, pour le quatrième trimestre de l'exercice 2006, comparativement à 47 millions $, ou 0,02 $ l'action, pour la même période de l'exercice précédent. Pour l'exercice clos le 31 janvier 2006, le bénéfice découlant des activités poursuivies a totalisé 135 millions $, ou 0,06 $ l'action, comparativement à une perte découlant des activités poursuivies de 122 millions $, ou 0,08 $ l'action, pour l'exercice 2005.
Le bénéfice net du quatrième trimestre de l'exercice 2006 a atteint 86 millions $, ou 0,05 $ l'action, comparativement à 56 millions $, ou 0,03 $ l'action pour l'exercice 2005. Le bénéfice net de l'exercice 2006 a atteint 249 millions $, ou 0,13 $ l'action, en regard d'une perte de 85 millions $, ou 0,06 $ l'action, pour l'exercice 2005.
Au 31 janvier 2006, le carnet de commandes de Bombardier totalisait à 31,6 milliards $, en regard de 31,5 milliards $ au 31 janvier 2005. L'excédent des nouvelles commandes sur les revenus comptabilisés dans les deux secteurs a été contrebalancé par l'incidence négative du recul de l'euro et de la livre sterling par rapport au dollar américain sur le carnet de commandes de Transport, qui s'élève à près de 1 milliard $.
Bombardier Aéronautique

  • Revenus de 2,4 milliards $ pour le quatrième trimestre; 8,1 milliards $ pour l'exercice 2006
  • BAIIA de 197 millions $ pour le quatrième trimestre; 672 millions $ pour l'exercice 2006
  • BAII de 107 millions $ pour le quatrième trimestre; 266 millions $ pour l'exercice 2006
  • Flux de trésorerie disponibles de 900 millions $, une augmentation de 518 millions $
  • Carnet de commandes de 10,7 milliards $
  • Livraisons de 101 appareils, comparativement à 108 au cours du quatrième trimestre de l'exercice précédent; livraisons de 337 appareils, comparativement à 329 pour l'exercice précédent

Les revenus sectoriels ont atteint 2,4 milliards $ pour le trimestre clos le 31 janvier 2006, comparativement à 2,6 milliards $ pour le trimestre correspondant de l'exercice précédent. Ce recul est principalement attribuable à une diminution du nombre de livraisons d'avions régionaux et à une baisse du volume de ventes d'avions d'affaires d'occasion, en partie compensées par la hausse du nombre de livraisons et des prix de vente des avions d'affaires. Les revenus sectoriels se sont élevés à 8,1 milliards $ pour l'exercice clos le 31 janvier 2006, comparativement à 8 milliards $ pour la même période de l'exercice précédent. Cette augmentation est surtout attribuable à la hausse du nombre de livraisons et à l'amélioration des prix de vente des avions d'affaires, en partie contrebalancées par la baisse du nombre de livraisons d'appareils CRJ200 et un volume moins élevé d'avions d'affaires d'occasion disponibles à la vente par suite de la baisse du nombre d'appareils repris.
Le bénéfice avant revenus et dépenses de financement, impôts sur les bénéfices et amortissement (BAIIA) s'est établi à 197 millions $ pour le trimestre clos le 31 janvier 2006, en regard de 178 millions $ pour la période correspondante de l'exercice précédent. Cette augmentation est surtout attribuable à la hausse du nombre de livraisons, à l'amélioration des prix de vente des avions d'affaires et à des coûts moins élevés de mesures incitatives à la vente d'avions régionaux, en partie contrebalancés par la baisse du nombre de livraisons d'avions CRJ200. Le BAIIA de l'exercice 2006 s'est élevé à 672 millions $, comparativement à 614 millions $ pour l'exercice 2005. Cette augmentation découle surtout de la hausse du nombre de livraisons et l'amélioration des prix de vente des avions d'affaires, ainsi que de l'amélioration de la marge sur les appareils de plus grande capacité de la série CRJ, partiellement contrebalancées par un volume plus faible du nombre de livraisons d'avions CRJ200.
Le BAII a totalisé 107 millions $, ou 4,5 % des revenus sectoriels, pour le quatrième trimestre clos le 31 janvier 2006, comparativement à 85 millions $, ou 3,3 %, pour la période correspondante de l'exercice précédent. Pour l'exercice 2006, le BAII a totalisé 266 millions $, ou 3,3 % des revenus sectoriels, comparativement à 203 millions $, ou 2,5 % pour l'exercice 2005.
Les flux de trésorerie disponibles ont augmenté de 518 millions $ pour l'exercice 2006. Les variations positives du financement d'avions en regard de l'exercice 2005, découlant surtout de la baisse du financement provisoire d'avions, et des avances, ont été en partie contrebalancées par une variation négative des stocks bruts, comparativement à l'exercice précédent. En outre, la variation nette des soldes hors caisse liés à l'exploitation pour l'exercice 2005 a subi l'incidence défavorable d'une cotisation volontaire de 182 millions $ au régime de retraite de Aéronautique au Royaume-Uni.
Pour le trimestre clos le 31 janvier 2006, les livraisons d'avions se sont élevées à 101, comparativement à 108 pour la période correspondante de l'exercice précédent. Les 101 livraisons ont porté sur 56 avions d'affaires, 44 avions régionaux et un avion amphibie. Au cours de l'exercice 2006, Bombardier Aéronautique a livré 337 avions, comparativement à 329 au cours de l'exercice 2005. Les livraisons d'avions de l'exercice 2006 portaient sur 186 avions d'affaires, 149 avions régionaux et deux avions amphibie, comparativement à 128 avions d'affaires, 200 avions régionaux et un avion amphibie pour l'exercice 2005. L'augmentation de 45 % du nombre de livraisons d'avions d'affaires a principalement découlé de l'accélération de la production des modèles plus récents, de l'introduction de nouveaux dérivés ainsi que du raffermissement du marché des avions d'affaires. La baisse de 26 % du nombre de livraisons d'avions régionaux découle essentiellement du plus faible nombre de livraisons d'avions CRJ200, ce qui correspond aux tendances actuelles du marché indiquant une réduction de la demande de biréacteurs régionaux de 50 sièges. Bombardier Aéronautique prévoit que le nombre total de livraisons d'avions pour l'exercice 2007 devrait être similaire à celui de l'exercice 2006.1
Pour le quatrième trimestre et l'exercice clos le 31 janvier 2006, Bombardier a reçu respectivement 65 et 210 commandes nettes d'avions d'affaires, comparativement à respectivement 54 et 154 commandes nettes pour les périodes correspondantes de l'exercice précédent.
Pour le quatrième trimestre et l'exercice clos le 31 janvier 2006, Bombardier a reçu respectivement 38 et 90 commandes nettes d'avions régionaux, comparativement à respectivement 12 et 133 commandes nettes pour les périodes correspondantes de l'exercice précédent. Ces commandes obtenues au cours de l'exercice 2006 incluaient des commandes de 24 biréacteurs régionaux CRJ700 de SkyWest, de 12 biréacteurs régionaux CRJ900 de Deutsche Lufthansa AG et de 10 turbopropulseurs Q400 de Porter Airlines.
Au 31 janvier 2006, le carnet de commandes fermes de Aéronautique totalisait 10,7 milliards $, comparativement à 10,2 milliards $ au 31 janvier 2005. L'augmentation d'un exercice à l'autre est principalement attribuable au nombre élevé de nouvelles commandes pour les avions d'affaires et les turbopropulseurs, partiellement contrebalancée par une diminution du carnet de commandes pour les avions de la série CRJ.
1 Voir la note Énoncés prospectifs à la fin de ce communiqué.
Bombardier Transport

  • Revenus de 1,6 milliard $ pour le quatrième trimestre; 6,7 milliards $ pour l'exercice 2006
  • BAIIA avant éléments spéciaux de 109 millions $ (72 millions $ après éléments spéciaux) pour le quatrième trimestre; 318 millions $ (230 millions $ après éléments spéciaux) pour l'exercice 2006
  • BAII avant éléments spéciaux de 53 millions $ (16 millions $ après éléments spéciaux) pour le quatrième trimestre; 179 millions $ (91 millions $ après éléments spéciaux) pour l'exercice 2006
  • Éléments spéciaux totalisant 37 millions $ pour le quatrième trimestre; 88 millions $ pour l'exercice 2006
  • Nouvelles commandes totalisant 7,3 milliards $, comparativement à 4,4 milliards $ pour l'exercice précédent.
  • Carnet de commandes de 20,9 milliards $

Les revenus sectoriels ont totalisé 1,6 milliard $ pour le trimestre clos le 31 janvier 2006, en regard de 2,1 milliards $ pour la période correspondante de l'exercice précédent. La baisse est principalement due à la diminution des revenus des trains de grandes lignes au Royaume-Uni et en Allemagne. Pour l'exercice clos le 31 janvier 2006, les revenus sectoriels s'élevaient à 6,7 milliards $, comparativement à 7,6 milliards $ pour l'exercice précédent. Cette baisse reflète principalement la diminution des revenus des trains de grandes lignes au Royaume-Uni et en Allemagne en raison d'un niveau d'activité moins élevé dans ces marchés, en partie compensée par l'augmentation des revenus des trains de grandes lignes en Amérique du Nord ainsi que des services et des systèmes.
Le BAIIA avant éléments spéciaux a atteint 109 millions $ pour le trimestre clos le 31 janvier 2006, en regard de 94 millions $ pour la même période de l'exercice précédent. Pour l'exercice 2006, le BAIIA avant éléments spéciaux totalisait 318 millions $, comparativement à 171 millions $ pour l'exercice 2005. Cette augmentation s'explique surtout par l'amélioration de l'exécution des contrats et l'incidence positive des initiatives d'approvisionnement et des activités de restructuration, de même que par des dépenses d'exploitation plus faibles.
Le BAII avant éléments spéciaux totalisait 53 millions $, ou 3,2 % des revenus sectoriels, pour le quatrième trimestre clos le 31 janvier 2006, comparativement à 61 millions $, ou 2,9 % pour la période correspondante de l'exercice précédent. Pour l'exercice 2006, le BAII avant éléments spéciaux était de 179 millions $, ou 2,7 % des revenus sectoriels, comparativement à 33 millions $, ou 0,4 %, pour l'exercice 2005.
Les éléments spéciaux ont totalisé 37 millions $ pour le trimestre clos le 31 janvier 2006, en regard de 38 millions $ pour la période correspondante de l'exercice précédent. Pour l'exercice 2006, les éléments spéciaux s'élevaient à 88 millions $, en regard de 172 millions $ pour l'exercice 2005. Ces éléments spéciaux sont principalement liés aux coûts d'indemnités de départ et autres coûts de cessation d'emploi pour départ involontaire, ainsi qu'aux coûts de fermeture de sites.
Il en a résulté un BAII de 16 millions $, ou 1 % des revenus sectoriels, pour le quatrième trimestre clos le 31 janvier 2006, comparativement à un BAII de 23 millions $, ou 1,1 %, pour la période correspondante de l'exercice précédent. Pour l'exercice 2006, le BAII était de 91 millions $, ou 1,4 %, comparativement à une perte de 139 millions $, ou 1,8 %, pour l'exercice 2005.
Les nouvelles commandes pour l'exercice 2006 ont totalisé 7,3 milliards $, comparativement à 4,4 milliards $ pour l'exercice 2005. L'augmentation de 2,9 milliards $ est principalement attribuable à l'excédent de nouvelles commandes de trains de grandes lignes, de locomotives, de voitures de trains légers et de services. Les principales commandes de l'exercice 2006 ont porté sur 194 automotrices électriques M-7 pour Metro-North Railroad et Long Island Rail Road, d'une valeur approximative de 425 millions $; deux commandes totalisant 442 voitures de trains de grande capacité, type AGC, pour la Société Nationale des Chemins de fer Français (SNCF), d'une valeur d'environ 582 millions $ et 100 locomotives TRAXX, type P160 DCP, pour Trenitalia d'une valeur approximative de 323 millions $.
Le carnet de commandes de Bombardier Transport totalisait 20,9 milliards $ au 31 janvier 2006, comparativement à 21,3 milliards $ au 31 janvier 2005. Cette baisse de valeur du carnet de commandes reflète l'incidence négative de l'affaiblissement de l'euro et de la livre sterling par rapport au dollar américain, qui totalise environ 1 milliard $. Cette incidence négative des taux de change a été en partie compensée par un excédent de nouvelles commandes sur les revenus comptabilisés.
DIVIDENDES SUR ACTIONS PRIVILÉGIÉES
Actions privilégiées, série 2
Un dividende mensuel sur les actions privilégiées, série 2 de 0,096 $ CAN, de 0,098958 $ CAN et de 0,103219 $ CAN par action a été payé les 15 novembre 2005, 15 décembre 2005 et 15 janvier 2006 respectivement.
Actions privilégiées, série 3
Un dividende trimestriel sur les actions privilégiées, série 3 de 0,34225 $ CAN par action est payable le 30 avril 2006 aux porteurs de ces actions inscrits à la fermeture des marchés le 13 avril 2006.
Actions privilégiées, série 4
Un dividende trimestriel sur les actions privilégiées, série 4 de 0,390625 $ CAN par action est payable le 30 avril 2006 aux porteurs de ces actions inscrits à la fermeture des marchés le 13 avril 2006.
À propos de Bombardier
Un chef de file mondial en solutions de transport novatrices, dans les secteurs des avions régionaux et avions d'affaires et dans celui du matériel de transport sur rail, Bombardier Inc. est une entreprise d'envergure internationale dont le siège social est situé au Canada. Ses revenus pour l'exercice clos le 31 janvier 2006 s'élevaient à 14,7 milliards $ US et ses actions se négocient à la Bourse de Toronto (BBD). De l'information est disponible sur le site Internet de la Société à l'adresse www.bombardier.com.
CRJ, CRJ200, CRJ700, CRJ900, Série Q, Q300, Q400 et TRAXX sont des marques de commerce de Bombardier Inc. ou de ses filiales.

 

Sources d'information
Isabelle Rondeau
Directrice,
Communications
+514-861-9481

 

Shirley Chénier
Directrice, Relations avec les investisseurs
+514-861-9481

Le rapport de gestion et les états financiers consolidés sont disponibles à l'adresse Internet www.bombardier.com.

ÉNONCÉS PROSPECTIFS
Le présent communiqué de presse contient des énoncés prospectifs. Les énoncés prospectifs se reconnaissent habituellement à l'emploi de termes comme « pouvoir », « prévoir », « avoir l'intention de », « estimer », « planifier », « entrevoir », « croire », « continuer », la forme négative de ces termes ou de leurs variations ou une terminologie semblable. De par leur nature, les énoncés prospectifs exigent que la Société formule des hypothèses et sont assujettis à d'importants risques et incertitudes, connus et inconnus, de sorte que les résultats réels des périodes futures de la Société pourraient différer de façon importante des résultats prévus. Bien que la Société juge ses hypothèses raisonnables et appropriées selon l'information à sa disposition, il existe un risque qu'elles ne soient pas exactes. Pour en savoir davantage sur les hypothèses sous-jacentes aux énoncés prospectifs formulés dans le présent rapport, se reporter aux sections sur le secteur aéronautique et sur le secteur transport de la Société du rapport de gestion sur le site Internet de la Société à www.bombardier.com.
Parmi les facteurs qui pourraient faire en sorte que les résultats réels diffèrent de manière importante des résultats prévus dans les énoncés prospectifs, notons les risques liés à la conjoncture économique, au contexte commercial de la Société (la situation financière de l'industrie aérienne, les politiques et priorités gouvernementales et la concurrence d'autres entreprises), à l'exploitation (la réglementation et la dépendance à l'égard du personnel clé, les partenaires commerciaux, le développement de nouveaux produits et services, les pertes découlant de garanties et de sinistres, les aspects juridiques découlant de poursuites, la dépendance à l'égard de certains clients clés et fournisseurs clés, les engagements à modalités fixes, les ressources humaines et l'environnement), au financement (la dépendance à l'égard de l'aide gouvernementale, le financement en faveur de certains clients, la situation de trésorerie et l'accès aux marchés financiers, les modalités de certaines clauses restrictives de conventions d'emprunt et le marché - y compris les risques de change, de taux d'intérêt et de prix des produits de base) se reporter à la section Risques et incertitudes du rapport de gestion sur le site Internet de la Société à www.bombardier.com. Le lecteur est prévenu que la présente liste de facteurs pouvant influer sur la croissance, les résultats et le rendement futurs n'est pas exhaustive et qu'il ne faudrait pas s'y fier indûment. Les énoncés prospectifs décrits aux présentes reflètent les attentes de la Société à cette date et pourraient subir des modifications après cette date. À moins qu'elle n'y soit tenue selon les lois sur les valeurs mobilières applicables, la Société nie expressément toute intention ou obligation de mettre à jour ou de réviser tout énoncé prospectif, que ce soit à la lumière de nouveaux renseignements, d'événements futurs ou autrement.

 

MISE EN GARDE RELATIVE AUX MESURES DE CALCUL DES RÉSULTATS NON DÉFINIES PAR LES PCGR
Ce communiqué de presse repose sur les résultats établis selon les principes comptables généralement reconnus du Canada (PCGR), ainsi que sur le BAIIA, le BAII et le BAI avant éléments spéciaux; et sur les flux de trésorerie disponibles. Ces mesures, non définies par les PCGR, découlent directement des états financiers consolidés, mais n'ont pas un sens normalisé prescrit par les PCGR; par conséquent, d'autres sociétés utilisant ces termes peuvent les calculer différemment. La direction estime qu'un grand nombre d'utilisateurs de ses états financiers consolidés et du rapport de gestion analysent les résultats de la Société d'après ces mesures du rendement et que cette présentation est conforme aux pratiques de l'industrie. La direction considère que les éléments spéciaux ne font pas partie du cours normal des activités quotidiennes de la Société et qu'ils pourraient nuire à l'analyse des tendances.