Bombardier présente une proposition complète de restructuration de son secteur transport. Les résultats financiers de l'exercice clos le 31 janvier 2004 sont annoncés

Financial Statements

  • Restructuration majeure de Bombardier Transport proposée, incluant :
    • Réduction globale des effectifs de 6 600 postes
    • Fermeture de sept sites de production
    • Programme d'amélioration de la productivité dans cinq sites cibles
    • Amélioration des processus d'approvisionnement
  • Faits saillants financiers :
    • Revenus consolidés de 21,3 milliards $ pour l'exercice 2004 et bénéfice avant impôts sur les bénéfices (BAI), avant éléments spéciaux, de 439 millions $; BAI de 10 millions $
    • Éléments spéciaux de 457 millions $ pour Bombardier Transport au quatrième trimestre
    • Flux de trésorerie disponibles négatifs de 1 milliard $
    • Carnet de commandes de 45,9 milliards $
    • Livraison de 324 avions

Toronto, le 17 mars 2004 — Le président-directeur général de Bombardier, Paul M. Tellier, a annoncé aujourd'hui une proposition de restructuration majeure du secteur transport de la Société pour répondre au problème de surcapacité de production de ses opérations industrielles, apporter des améliorations sur le plan de la performance, et restaurer sa capacité de générer des bénéfices.

La Société propose de réduire de 6 600 postes ses effectifs œuvrant dans le secteur transport, soit 18,5 % du nombre total d'effectifs de ce secteur. De plus, au cours des deux prochaines années, la proposition prévoit la fermeture de sept sites de production dans cinq pays d'Europe.

Compte tenu du fait que les matériaux représentent 65 % des coûts, ce programme inclut également de nouveaux arrangements avec les fournisseurs visant à mieux coordonner l'approvisionnement en matériaux. Un programme d'amélioration des sites industriels est également lancé dans cinq autres sites européens pour réduire davantage les coûts de production.

Plus tôt cette année, Bombardier avait annoncé une nouvelle équipe de direction ainsi qu'une nouvelle structure organisationnelle visant l'amélioration de l'imputabilité et de la gestion de projets au sein de Bombardier Transport. La division industrielle a été dissoute. Les installations manufacturières et les processus sont maintenant intégrés à leur division de produits respective, permettant la responsabilité directe, non seulement du marketing, des ventes et de l'ingénierie, mais également celle de la production.

« Cette proposition de restructuration fait partie d'une stratégie triennale visant à rehausser les marges et la rentabilité de notre Société, a indiqué monsieur Tellier. En avril dernier, au cours de la première année de cette stratégie, j'ai annoncé un plan d'action vigoureux pour restructurer le bilan, restaurer la confiance des actionnaires et ramener Bombardier sur le chemin de la rentabilité. Nous avons été fidèles à notre plan et avons respecté tous nos engagements. Maintenant, nous restructurons nos secteurs d'activité. Une série de mesures ont déjà été mises en place chez Bombardier Aéronautique, et nous avons des résultats concrets. L'annonce d'aujourd'hui touche Bombardier Transport. Les initiatives prises au cours du quatrième trimestre de l'exercice 2004 nous permettront, au cours de la troisième phase de notre stratégie, de capitaliser sur les occasions de croissance et de maximiser la valeur pour les actionnaires l'an prochain, a-t-il expliqué.

« L'urgence d'agir maintenant au sein de Bombardier Transport a été mise en évidence par les résultats financiers décevants de cette division au cours des deux derniers trimestres de l'exercice 2004, a indiqué M. Tellier. L'amélioration des résultats de Bombardier Aéronautique et ceux de Bombardier Capital ont été neutralisés par cette mauvaise performance.

« Dans l'ensemble, les forces de Bombardier sont des flux de trésorerie positifs pour le quatrième trimestre, un carnet de commandes bien rempli, un excellent portefeuille de produits et une position solide sur les marchés mondiaux. Les revenus consolidés de la Société ont été stables malgré l'incidence d'un dollar américain plus faible, qui a affecté principalement nos activités du secteur aéronautique.

« Bombardier Aéronautique a connu une bonne année et le plan de restructuration se déroule conformément aux objectifs. L'organisation est moins lourde et plus efficace, et le nombre de livraisons d'avions d'affaires et régionaux est en hausse par rapport au dernier exercice, a-t-il mentionné. Au cours de l'exercice 2004, un total de 324 avions ont été livrés, comparativement à 298 au cours de l'exercice précédent, soit une amélioration de 9 %.

« En ce qui concerne Bombardier Capital, les résultats et la réduction des portefeuilles en liquidation progressive sont conformes à ce qui était prévu, a continué M. Tellier.

« Chez Bombardier Transport, malgré que nos revenus se soient maintenus et que notre carnet de commandes soit bien garni, il nous faut améliorer le rendement. L'efficacité des usines n'est pas adéquate, certaines installations ne fonctionnant qu'à 50 % à peine de leur capacité. Notre objectif est d'améliorer les marges, a indiqué M. Tellier. Nous ne pouvions pas retarder plus longtemps la mise en œuvre de notre proposition de restructuration, nos compétiteurs s'étant déjà ajustés aux changements que connaît l'industrie. Au cours de l'exercice, nous avons mis en place un rigoureux processus de revue des soumissions et nous nous concentrons maintenant sur la gestion de projets. »

FERMETURES DE SITES ET RÉDUCTIONS D'EFFECTIFS

Les réductions d'effectifs proposées dans les sites à travers le monde et les fermetures de sites en Europe devraient toucher 6 600 postes, dont 37 % de « cols blancs ». Ces réductions d'effectifs ont déjà débuté dans certains sites.

Bombardier Transport exploite actuellement 35 sites de production dans 15 pays européens, soit beaucoup plus que ses principaux compétiteurs. Le groupe compte des effectifs de 35 600 personnes dont 78 % sont basées en Europe. La question de surcapacité de production était la plus criante en Europe, où toutes les fermetures et 86 % des réductions d'effectifs sont envisagées. En Amérique du Nord, la mise en place de mesures visant à régler la surcapacité a déjà démarré : quatre sites situés à Kingston en Ontario, Burnaby en Colombie-Britannique, Barre au Vermont, et Pittsburg en Californie ont cessé ou suspendu leurs activités.

Les sites considérés pour fermeture en 2004 sont celui de Amadora au Portugal ainsi que ceux de Doncaster et de Derby Pride Park au Royaume-Uni. « Nous maintiendrons des activités de production au Royaume-Uni avec les installations de Derby Litchurch Lane », a déclaré M. Tellier.

Les sites considérés pour fermeture en 2005 sont ceux de Pratteln en Suisse, d'Ammendorf en Allemagne, de Kalmar en Suède et de Wakefield au Royaume-Uni.

Le coût de cette proposition de restructuration est estimé à 777 millions $ dont un montant de 457 millions $ a été comptabilisé au quatrième trimestre de l'exercice 2004, le solde devant l'être au cours des deux prochaines années.

Une fois mis en œuvre, le programme de restructuration permettra une réduction annuelle des coûts du secteur transport de l'ordre de 600 millions $. « Bien que le coût de ces efforts soit élevé, ces mesures sont essentielles pour maintenir notre compétitivité sur nos marchés », a dit M. Tellier.

Les propositions de réductions du nombre de sites et d'effectifs rétabliront l'équilibre entre la capacité industrielle de Bombardier Transport et la demande prévue du marché. Aucune des usines dont la fermeture est envisagée n'a actuellement de travail prévu après 2005.

Les fermetures proposées sont basées sur une évaluation approfondie des sites industriels à l'échelle mondiale, évaluation qui couvre la charge de travail, l'efficacité opérationnelle, les capacités techniques, les prospects de contrats futurs ainsi que des évaluations économiques détaillées.

Dans le cadre de cette proposition de restructuration, Bombardier Transport est sur le point d'entamer une vaste opération de consultation auprès de ses collaborateurs respectifs à l'interne, conformément aux règles locales.

PROGRAMME D'AMÉLIORATION DES SITES INDUSTRIELS

Cinq autres sites, soit ceux de Crespin en France, Aachen et Siegen en Allemagne, Bruges en Belgique et Crewe au Royaume-Uni feront partie de la phase initiale d'un programme mondial d'amélioration des sites industriels, lequel sera éventuellement appliqué à l'ensemble des installations manufacturières. Ce programme se concentrera sur la réduction des niveaux de stocks et des coûts de production, l'amélioration de la gestion de projets et l'augmentation de l'efficacité de la configuration des sites.

PROGRAMME D'APPROVISIONNEMENT

La direction vise également le domaine de l'approvisionnement et le réseau de fournisseurs, qui offrent d'importantes occasions de réduire les coûts et d'améliorer l'efficacité. Le programme d'intégration des activités d'approvisionnement, lancé plus tôt en 2004, rationalisera le nombre de fournisseurs, augmentera la standardisation des pièces et centralisera les processus de négociation afin de réaliser des économies d'échelle partout où cela est possible.

« Le programme que nous venons d'amorcer chez Bombardier Transport – ainsi que ce qui a déjà été effectué au sein de Bombardier Aéronautique et Bombardier Capital – est solide, a indiqué M. Tellier. Nous avons déjà fait beaucoup de progrès mais il reste encore beaucoup de progrès à faire. Tous nos efforts tendent ultimement vers un Bombardier rationalisé et plus compétitif qui nous permettra d'aller de l'avant », a-t-il conclu.

RÉSULTATS FINANCIERS DU QUATRIÈME TRIMESTRE ET DE L'EXERCICE CLOS LE 31 JANVIER 2004

Bombardier Inc. a également annoncé aujourd'hui les résultats financiers non vérifiés du quatrième trimestre et de l'exercice clos le 31 janvier 2004. Les résultats financiers consolidés vérifiés de l'exercice seront publiés, tel que prévu, le 31 mars 2004. La Société croit, néanmoins, qu'il est important de divulguer ces résultats non vérifiés à la lumière de sa proposition de restructuration de son secteur transport annoncée aujourd'hui et de divulguer l'information de façon diligente.

Résultats consolidés non vérifiés des activités poursuivies

Les revenus consolidés ont totalisé 6,4 milliards $ pour le trimestre clos le 31 janvier 2004, comparativement à 5,9 milliards $ pour la même période de l'exercice précédent. Cette hausse est principalement attribuable à une hausse des revenus du secteur aéronautique. Pour l'exercice clos le 31 janvier 2004, les revenus consolidés ont totalisé 21,3 milliards $, par rapport à des revenus de 21,2 milliards $ l'exercice précédent.

La perte, avant impôts sur les bénéfices et éléments spéciaux, pour le trimestre clos le 31 janvier 2004 s'est établie à 52 millions $, en regard d'une perte de 359 millions $ pour la même période de l'exercice précédent. L'amélioration est attribuable à un bénéfice avant impôts sur les bénéfices (BAI) avant éléments spéciaux, plus élevé dans le secteur aéronautique, compensée en partie par une diminution du BAI, avant éléments spéciaux, dans le secteur transport. Le BAI, avant éléments spéciaux, a atteint 439 millions $ pour l'exercice 2004, comparativement au BAI, avant éléments spéciaux, de 381 millions $ pour l'exercice 2003.

Les éléments spéciaux pour le trimestre clos le 31 janvier 2004 se sont chiffrés à 474 millions $, contre 1,1 milliard $ pour la même période de l'exercice précédent. Pour l'exercice clos le 31 janvier 2004, les éléments spéciaux ont atteint 429 millions $, comparativement à 1,3 milliard $ pour l'exercice 2003.

Il en a résulté une perte, avant impôts sur les bénéfices, de 526 millions $ pour le quatrième trimestre de l'exercice 2004, comparativement à une perte de 1,5 milliard $ pour la même période de l'exercice précédent. Pour l'exercice clos le 31 janvier 2004, le BAI a été de 10 millions $, contre une perte, avant impôts sur les bénéfices, de 930 millions $ pour l'exercice 2003.

Les impôts sur les bénéfices pour le trimestre clos le 31 janvier 2004 se sont chiffrés à 20 millions $, comparativement à un recouvrement d'impôts de 397 millions $ pour la même période de l'exercice précédent. Pour l'exercice clos le 31 janvier 2004, les impôts sur les bénéfices ont totalisé 205 millions $, comparativement à un recouvrement d'impôts de 221 millions $ pour l'exercice 2003. Les impôts sur les bénéfices du quatrième trimestre et de l'exercice clos le 31 janvier 2004 ont été plus élevés que la charge qui aurait été constatée au taux d'imposition réel, compte tenu surtout de la non-comptabilisation de 123 millions $ d'avantages fiscaux liés à la charge de restructuration de Bombardier Transport et une augmentation de la provision pour moins-value d'impôts reportés comptabilisés pour les opérations américaines, constatées au quatrième trimestre.

Il en a résulté une perte découlant des activités poursuivies de 546 millions $, ou 0,32 $ l'action, pour le quatrième trimestre de l'exercice 2004, en regard d'une perte de 1,1 milliard $, ou 0,78 $ l'action, pour la même période de l'exercice précédent. Pour l'exercice clos le 31 janvier 2004, la perte découlant des activités poursuivies s'est chiffrée à 195 millions $, ou 0,13 $ l'action, comparativement à une perte de 709 millions $, ou 0,54 $ l'action, pour l'exercice 2003.

Activités abandonnées

Le 18 décembre 2003, la Société a finalisé la vente de son secteur produits récréatifs avec Bombardier Produits Récréatifs Inc. (BPR), une société formée de Bain Capital, de membres de la famille Bombardier et de la Caisse de dépôt et placement du Québec. Les résultats de ce secteur sont présentés à titre d'activités abandonnées.

Le bénéfice découlant des activités abandonnées, après impôts sur les bénéfices, a totalisé 98 millions $ pour le quatrième trimestre de l'exercice 2004 en regard d'un bénéfice de 38 millions $ pour la même période de l'exercice 2003. Le bénéfice découlant des activités abandonnées, après impôts sur les bénéfices, a totalisé 106 millions $ pour l'exercice 2004, en regard d'un bénéfice de 94 millions $ pour l'exercice 2003. Les bénéfices découlant des activités abandonnées pour le quatrième trimestre de l'exercice 2004, incluent un gain, après impôts sur les bénéfices, de 101 millions $ réalisé lors de la vente du secteur.

Perte nette consolidée et carnet de commandes

Il en a résulté une perte nette de 448 millions $, ou 0,26 $ l'action, pour le quatrième trimestre de l'exercice 2004, comparativement à une perte nette de 1 milliard $, ou 0,75 $ l'action, pour le quatrième trimestre de l'exercice 2003. La perte nette pour l'exercice 2004 s'est établie à 89 millions $, ou 0,07 $ l'action, comparativement à une perte nette de 615 millions $, ou 0,47 $ l'action, pour l'exercice 2003.

Au 31 janvier 2004, le carnet de commandes s'établissait à 45,9 milliards $, en regard de 45,8 milliards $ au 31 octobre 2003, et de 44,4 milliards $ au 31 janvier 2003.

Voir le tableau

Bombardier Aéronautique

  • Revenus de 11,3 milliards $; 3,7 milliards $ pour le quatrième trimestre
  • BAI, avant éléments spéciaux, de 262 millions $; 118 millions $ pour le quatrième trimestre
  • BAI de 290 millions $; 101 millions $ pour le quatrième trimestre
  • Carnet de commandes de 14,5 milliards $
  • Livraison de 324 avions en regard de 298 l'exercice précédent; 107 en regard de 92 pour le quatrième trimestre

Les revenus sectoriels de Bombardier Aéronautique ont atteint 3,7 milliards $ pour le trimestre clos le 31 janvier 2004, en regard de 3,4 milliards $ pour la même période de l'exercice précédent. L'augmentation découle principalement d'un nombre de livraisons d'avions d'affaires plus élevé, dont des livraisons de nouveaux appareils Bombardier* Challenger* 300 et Bombardier* Learjet* 40 et une incidence positive, comparativement au quatrième trimestre de l'exercice 2003, de la décision de cesser de comptabiliser les revenus tirés des ventes d'avions à fuselage étroit au moment de leur livraison non aménagés durant le quatrième trimestre de l'exercice 2003. Cette augmentation a été compensée par un nombre moins élevé de livraisons d'avions régionaux et d'aménagements intérieurs d'avions à large fuselage. L'affaiblissement du taux de change en vigueur du dollar américain face au dollar canadien a eu une incidence négative de 260 millions $. Les revenus sectoriels de Bombardier Aéronautique se sont chiffrés à 11,3 milliards $ pour chacun des exercices clos les 31 janvier 2004 et 2003. L'augmentation des livraisons d'avions d'affaires et régionaux a été partiellement compensée par un nombre de livraisons moins élevé d'aménagements intérieurs d'avions à large fuselage, des ventes de parts d'avions en multipropriété moins élevées et un taux de change en vigueur moins élevé entre le dollar américain et le dollar canadien qui a eu une incidence négative d'environ 750 millions $.

Le BAI, avant éléments spéciaux, s'est chiffré à 118 millions $, ou 3,2 % des revenus sectoriels, pour le quatrième trimestre clos le 31 janvier 2004, en regard d'un BAI, avant éléments spéciaux, négatif de 376 millions $ pour la même période de l'exercice précédent. L'augmentation est principalement attribuable à une hausse du nombre de livraisons d'avions d'affaires, contrebalancée en partie par un nombre moins élevé de livraisons d'avions régionaux et d'aménagements intérieurs d'avions à large fuselage, et par des incitatifs additionnels à la vente. Le BAI, avant éléments spéciaux, s'est établi à 262 millions $, ou 2,3 % des revenus sectoriels, pour l'exercice 2004, comparativement au BAI, avant éléments spéciaux, négatif de 33 millions $ pour l'exercice 2003. Cette augmentation résulte principalement d'un accroissement du nombre de livraisons d'avions d'affaires et régionaux et des intérêts débiteurs moins élevés, contrebalancées en partie par des incitatifs additionnels à la vente.

Bombardier Aéronautique a enregistré les éléments spéciaux suivants :

Voir le tableau

Il en a résulté un BAI de 101 millions $, ou 2,7 % des revenus, pour le quatrième trimestre clos le 31 janvier 2004, comparativement à un BAI négatif de 1,5 milliard $ pour la même période de l'exercice précédent. Pour l'exercice 2004, le BAI s'est établi à 290 millions $, ou 2,6 % des revenus, contre un BAI négatif de 1,3 milliard $ l'exercice précédent.

 

Pour le trimestre clos le 31 janvier 2004, 107 avions ont été livrés, comparativement à 92 pour la même période de l'exercice précédent. Les 107 livraisons de ce trimestre étaient constituées de 39 avions d'affaires, 65 avions régionaux et trois avions amphibies. Au cours de l'exercice 2004, 324 avions ont été livrés par Bombardier Aéronautique, contre 298 pour l'exercice 2003. Les livraisons de l'exercice 2004 étaient constituées de 232 avions régionaux, 89 avions d'affaires et trois avions amphibies. (Voir annexe 1 pour plus de détails sur les livraisons). Bombardier prévoit que les livraisons d'appareils de l'exercice 2005 demeureront au même niveau que celles de l'exercice 2004.

Au 31 janvier 2004, le carnet de commandes fermes en aéronautique a totalisé 14,5 milliards $, comparativement à 14,8 milliards $ au 31 octobre 2003 et 18,7 milliards $ au 31 janvier 2003. La réduction du carnet de commandes d'un exercice à l'autre reflète l'excédent du nombre de livraisons par rapport à celui des commandes reçues, ainsi qu'un redressement de conversion de devise négatif d'environ 1,8 milliard $. (Voir annexe 1 pour plus de détails sur les commandes d'avions de transport régional).

Bombardier Transport

  • Revenus de 9,6 milliards $; 2,5 milliards $ pour le quatrième trimestre
  • BAI, avant éléments spéciaux, de 104 millions $; négatif de 186 millions $ pour le quatrième trimestre
  • Éléments spéciaux de 457 millions $; 434 millions $ après impôts sur les bénéfices
  • Perte, avant impôts sur les bénéfices, de 353 millions $; 643 millions $ pour le quatrième trimestre
  • Nouvelles commandes totalisant 15,7 milliards $ pour l'exercice
  • Carnet de commandes de 31,4 milliards $

Les revenus sectoriels de Bombardier Transport se sont chiffrés à 2,5 milliards $ pour le trimestre clos le 31 janvier 2004, comparativement à 2,4 milliards $ pour la même période de l'exercice précédent. Pour l'exercice clos le 31 janvier 2004, les revenus sectoriels se sont établis à 9,6 milliards $, contre 9,4 milliards pour l'exercice précédent. Ces augmentations sont principalement attribuables à un niveau d'activités plus élevé en Europe, partiellement contrebalancées par un niveau d'activités moins élevé en Amérique du Nord résultant de l'échéancier d'achèvement et de démarrage des contrats.

Le BAI, avant éléments spéciaux, a été négatif de 186 millions $ pour le quatrième trimestre clos le 31 janvier 2004, comparativement à 4 millions $ pour la même période de l'exercice précédent. Le BAI, avant éléments spéciaux, s'est chiffré à 104 millions $, ou 1,1 % des revenus sectoriels, pour l'exercice clos le 31 janvier 2004, comparativement au BAI, avant éléments spéciaux, de 310 millions $, soit 3,3 % des revenus sectoriels, pour l'exercice précédent.

Le 16 mars 2004, la Société a conclu un accord avec Amtrak visant à régler toutes les réclamations en rapport avec les contrats pour des rames à haute vitesse Acela** et des locomotives. À la suite de cette entente, la Société a enregistré une charge, avant impôts, de 139 millions $ au cours du quatrième trimestre de l'exercice 2004. Cette charge a principalement trait à l'excédent de la valeur des débiteurs et d'un investissement sur le montant du règlement. L'investissement était pour une coentreprise reliée aux contrats Acela. La charge reflète également un montant pour la prolongation des périodes couvertes par les garanties et pour les obligations restantes dans le cadre des contrats.

D'autres ajustements liés à la révision d'estimations pour achever certains contrats, comptabilisés au cours du quatrième trimestre de l'exercice 2004, ont également affecté le BAI. Ces révisions d'estimations sont liées à un nombre limité de contrats et provient en grande partie de coûts additionnels découlant de problèmes techniques imprévus, surtout le développement de nouveaux produits, de dommages-intérêts conventionnels anticipés et d'inefficacités manufacturières.

La proposition de restructuration de Bombardier Transport va entraîner les charges de restructuration et les décaissements nets prévus suivants :

Voir le tableau

Une fois mis en œuvre, le programme de restructuration permettra une réduction annuelle des coûts du secteur transport de l'ordre de 600 millions $.

Par conséquent, le BAI a été négatif de 643 millions $ pour le trimestre clos le 31 janvier 2004, en regard de 4 millions $ pour la période correspondante de l'exercice précédent. Le BAI a été négatif de 353 millions $ pour l'exercice clos le 31 janvier 2004, contre un BAI de 310 millions $ pour l'exercice précédent.

La valeur du carnet de commandes de Bombardier Transport se présentait comme suit au 31 janvier :

Voir le tableau

Les nouvelles commandes au cours du trimestre terminé le 31 janvier 2004 se sont chiffrées à 1,2 milliard $, pour un total de 15,7 milliards $ pour l'ensemble de l'exercice. La hausse de la valeur du carnet de commandes au 31 janvier 2004, par rapport au 31 janvier 2003, reflète principalement un excédent de nouvelles commandes par rapport aux revenus de 6,1 milliards $ et l'incidence négative de 0,4 milliard $ d'ajustements liés au change.

Bombardier Capital

  • Revenus de 681 millions $; 149 millions $ pour le quatrième trimestre
  • BAI de 73 millions $; 16 millions $ pour le quatrième trimestre
  • 71 % de réduction des portefeuilles en liquidation progressive pour l'exercice 2004; 14 % pour le trimestre

Pour le quatrième trimestre de l'exercice 2004, les revenus sectoriels de Bombardier Capital se sont élevés à 149 millions $, comparativement à 246 millions $ pour le même trimestre de l'exercice précédent. Pour l'exercice clos le 31 janvier 2004, les revenus sectoriels de Bombardier Capital se sont établis à 681 millions $, en regard de 895 millions $ pour l'exercice 2003. Ces baisses sont principalement attribuables à la réduction des portefeuilles en liquidation progressive et au raffermissement du dollar canadien par rapport au dollar américain.

Le BAI de Bombardier Capital s'est établi à 16 millions $ pour le trimestre clos le 31 janvier 2004, comparativement à un BAI de 14 millions $ pour la même période de l'exercice précédent. Cette hausse s'explique principalement par des réductions de charges autres que d'intérêt et des pertes sur créances au quatrième trimestre de l'exercice 2004. Le BAI a totalisé 73 millions $ pour l'exercice 2004, comparativement à 104 millions $ pour l'exercice 2003. Ce recul résulte en grande partie d'une diminution de la marge nette (définie comme étant les revenus moins les intérêts débiteurs) découlant de la réduction des portefeuilles en liquidation progressive, partiellement contrebalancée par une diminution des charges autres que d'intérêts et des pertes sur créances.

Les débiteurs financiers et les actifs loués en vertu des contrats de location-exploitation avant provision pour pertes sur créances se sont chiffrés à 4,9 milliards $ au 31 janvier 2004, comparativement à 8,5 milliards $ au 31 janvier 2003. Cette diminution de 43 % est principalement attribuable à la poursuite de la réduction des portefeuilles en liquidation progressive totalisant 3 milliards $, particulièrement les portefeuilles d'avions d'affaires et d'affacturage de débiteurs de même qu'un recul du portefeuille de financement de stocks et de celui du financement intérimaire d'avions commerciaux. Le raffermissement du dollar canadien par rapport à la devise américaine a représenté environ 680 millions $ de la diminution des débiteurs financiers et des actifs loués en vertu de contrats de location-exploitation. (Voir annexe 2 pour plus de détails sur les débiteurs financiers et les actifs loués en vertu de contrats de location-exploitation, avant provision pour pertes sur créances).

Bombardier Capital gère également un portefeuille hors bilan de crédit-bail pour les wagons de marchandises totalisant 864 millions $, et d'autres portefeuilles hors bilan s'élevant à un total de 84 millions $ au 31 janvier 2004, comparativement à 1 milliard $ et 179 millions $, respectivement, au 31 janvier 2003.

Des progrès importants ont été réalisés en matière de réduction des portefeuilles en liquidation progressive au cours de l'exercice 2004. Les débiteurs financiers et les actifs loués en vertu de contrat de location-exploitation liés aux portefeuilles en liquidation progressive ont été réduits de 71 %, ou de 3 milliards $, au cours de l'exercice 2004 principalement en raison d'une diminution de 2,6 milliards $ des actifs relatifs aux avions d'affaires et à l'affacturage de débiteurs.

Renseignements sur les flux de trésorerie

Les flux de trésorerie de Bombardier utilisés dans les activités d'exploitation se sont élevés à 746 millions $ pour l'exercice 2004, comparativement à des flux de trésorerie provenant de l'exploitation de 1,3 milliard $ l'exercice précédent, une variation d'un exercice à l'autre de 2,1 milliard $. Cette variation s'explique par des flux de trésorerie provenant des activités d'exploitation, avant variations nettes des soldes hors caisse liés à l'exploitation, de 961 millions $ pour l'exercice 2004 comparativement à 778 millions $ l'exercice précédent, et par des variations nettes négatives des soldes hors caisse liés à l'exploitation de 1,7 milliard $ pour l'exercice 2004 en regard de variations nettes positives de 553 millions $ l'exercice précédent.

La variation nette des soldes hors caisse pour l'exercice 2004 est en grande partie attribuable à l'incidence de la décision de cesser les activités de financement avec Bombardier Capital liées à l'affacturage de débiteurs et aux avions d'affaires d'occasion totalisant 1,6 milliard $ et à une diminution des avances reçues de clients, principalement dans le secteur transport.

L'investissement net de Bombardier en immobilisations corporelles a été de 270 millions $ pour l'exercice 2004, contre 636 millions $ pour l'exercice 2003. Cette réduction s'explique surtout par des dépenses en capital plus faibles pour l'outillage de programmes aéronautiques et des produits plus élevés découlant de la cession d'immobilisations corporelles, principalement dans le secteur transport.

En conséquence, les flux de trésorerie disponibles de Bombardier, définis comme étant des flux de trésorerie provenant des activités d'exploitation moins les acquisitions nettes d'immobilisations corporelles, se sont établis à une utilisation de 1 milliard $, comparativement à des flux de trésorerie disponibles de 695 millions $ l'exercice précédent.

États financiers consolidés vérifiés et discussion et analyse de la direction

Bombardier prévoit publier le 31 mars 2004 ses états financiers consolidés vérifiés et une discussion et analyse de la direction portant sur les résultats de l'exercice clos le 31 janvier 2004.

À propos de Bombardier Un chef de file mondial en solutions de transport novatrices, dans les secteurs des avions régionaux et biréacteurs d'affaires et dans celui de l'équipement du matériel de transport sur rail, Bombardier Inc. est une entreprise d'envergure internationale dont le siège social est situé au Canada. Ses revenus pour l'exercice clos le 31 janvier 2004 s'élevaient à 21,3 milliards $ CAN et ses actions se négocient aux bourses de Toronto, Bruxelles et Francfort (BBD, BOM et BBDd.F). De l'information est disponible sur le site Internet de la Société à l'adresse www.bombardier.com .

Annexes financières

Annexe_1 : États financiers consolidés

 

INFORMATION FINANCIÈRE PROSPECTIVE
Ce communiqué de presse énonce des objectifs dont l'atteinte est sujette à des risques et incertitudes. Pour toute information sur des facteurs de risque de nature législative ou réglementaire, économique, climatique, technologique, ou pouvant toucher les fluctuations de taux de change ou la compétitivité, ou pour tout autre facteur important qui pourrait faire en sorte que les résultats atteints diffèrent de façon significative des cibles visées, consultez le rapport annuel de Bombardier sous la rubrique Risques et incertitudes dans la section Discussion et analyse de la direction.

 

MISE EN GARDE RELATIVE AUX MESURES DE CALCUL DES RÉSULTATS NON DÉFINIES PAR LES PCGR
Ce communiqué de presse repose sur les résultats établis selon les principles comptables généralement reconnus (« PCGR ») du Canada. Il est également fondé sur le bénéfice avant impôts sur les bénéfices (« BAI ») et le BAI avant éléments spéciaux, une mesure non définie selon les PCGR. La direction considère que les éléments spéciaux ne font pas partie du cours normal des activités quotidiennes de la Société ou qu'ils pourraient nuire à l'analyse des tendences. Ces mesures de calcul du bénéfice n'ont aucun sens normalisé reconnu par les PCGR et peuvent donc difficilement se comparer à celles présentées par d'autres sociétés.

* Marque(s) de commerce de Bombardier Inc ou des ses filiales

** Acela est une marque de commerce de Amtrak

Source d'information Dominique Dionne Vice-présidente, Communications (514) 861-9481 www.bombardier.com


 ANNEXE 1 : BOMBARDIER AÉRONAUTIQUE – RENSEIGNEMENTS SUPPLÉMENTAIRES

Livraisons d'avions d'affaires

Les livraisons présentées dans le tableau qui suit comprennent les appareils vendus aux clients du programme nord-américain Bombardier* Flexjet*, qui permet aux particuliers ou aux sociétés d'acheter une part d'un biréacteur d'affaires Bombardier (cinq unités pour chacun des exercices clos les 31 janvier 2004 et 2003).

Voir le tableau

Les livraisons du quatrième trimestre de l'exercice 2003 reflètent 14 livraisons d'avions Bombardier Learjet de moins, découlant de la décision ponctuelle de cesser de reconnaître les revenus de la vente des avions à fuselage étroit au moment de leur livraison non-aménagés.

Livraisons et commandes d'avions de transport régional

Livraisons

Voir le tableau

Commandes

Voir le tableau

Au 31 janvier 2004, le carnet de commandes fermes, les options et les commandes conditionnelles d'avions de transport régional de Bombardier Aéronautique s'établissaient comme suit :

Voir le tableau

 ANNEXE 2 : BOMBARDIER CAPITAL – RENSEIGNEMENTS SUPPLÉMENTAIRES

Le tableau suivant présente le total des débiteurs financiers et des actifs loués en vertu de contrats de location-acquisition avant provision pour pertes sur créances au 31 janvier :

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 ANNEXE 3 : INCIDENCE DES FLUCTUATIONS DE TAUX DE CHANGE ET CHANGEMENT DE DEVISE DE PRÉSENTATION DE L'INFORMATION FINANCIÈRE

Exercice clos le 31 janvier 2004

La Société est exposée à des fluctuations de taux de change découlant de la conversion des éléments de l'état des résultats et des actifs et des passifs d'établissements étrangers autonomes utilisant une devise fonctionnelle autre que le dollar canadien, principalement le dollar américain, l'euro et la livre sterling, et d'opérations en devises étrangères, le plus souvent le dollar américain.

Le tableau suivant présente les principaux taux de change de fin d'exercice appliqués pour convertir les actifs et passifs au 31 janvier :

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Le tableau suivant présente les principaux taux de change moyens utilisés pour convertir les éléments de l'état des résultats :

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Conversion des opérations des établissements étrangers autonomes

En raison des fluctuations de taux de change susmentionnées, les revenus et le BAI des établissements étrangers libellés en euros et convertis en dollars canadiens, surtout dans le secteur transport, s'en sont trouvés améliorés. Les revenus et le BAI des établissements étrangers libellés en dollars américains et en livres sterling ont été affectés négativement.

La principale incidence des fluctuations de taux de change de fin d'exercice sur la situation financière de la Société au 31 janvier 2004 a été une réduction des éléments libellés en dollars américains et en livres sterling du bilan consolidé. L'effet de ces redressements de conversion est inclus dans le poste « Redressement de conversion reporté » des capitaux propres et n'a aucun impact sur le bénéfice net.

Opérations en devises

Dans le secteur aéronautique, la Société a recours à des contrats de change à terme pour gérer le risque de change découlant des flux de trésorerie en devises anticipés, le plus souvent le dollar américain. La durée de ces contrats de change à terme varie habituellement de un à 24 mois. Par conséquent, une partie importante de l'incidence des fluctuations de taux de change se répercutera sur les résultats d'exploitation avec une période de décalage similaire. Les contrats de change de couverture dans le secteur aéronautique ont compensé l'incidence négative de la faiblesse du dollar US face au dollar canadien pour un montant d'environ 250 million $ au cours de l'exercice 2004.

Le secteur transport emploie essentiellement les devises d'Europe occidentale et américaine comme devises fonctionnelles. En vertu de la politique de change de la Société, les risques libellés en devises sont couverts contrat par contrat dès le commencement de ces contrats. Par conséquent, les marges des contrats ne devraient pas être affectées de façon importante par les fluctuations de taux de change, en supposant que la couverture de risque de change est efficace.

Risque de change futur

À compter du 1 er février 2004, la Société a changé ses devises fonctionnelles passant du dollar canadien et de la livre sterling au dollar américain pour les opérations canadiennes et du Royaume-Uni du secteur aéronautique, et du dollar canadien et du peso mexicain au dollar américain pour les opérations canadiennes et mexicaines du secteur transport. Les opérations européennes du secteur transport continuent d'employer essentiellement les devises d'Europe occidentale comme devises fonctionnelles.

Pour le premier trimestre de l'exercice 2005, la Société va également changer sa devise pour la présentation de l'information financière pour le dollar américain.

Les remarques suivantes présentent une discussion du risque futur de la Société lié aux fluctuations de devises découlant de la conversion des opérations des établissements étrangers autonomes et des opérations en devises, après incidence des changements de devises ci-haut mentionnés.

Conversion des opérations des établissements étrangers autonomes

À partir du 1 er février 2004, la devise fonctionnelle des opérations du secteur aéronautique sera le dollar américain. Par conséquent, les fluctuations des devises découlant de la conversion des opérations étrangères du secteur aéronautique n'auront plus d'incidence sur les résultats d'exploitation et les éléments de bilan. Le risque lié aux fluctuations de taux de change découlant de la conversion de la plupart des résultats en devises des opérations du secteur transport résultera de l'évolution de la valeur des devises d'Europe occidentale par rapport au dollar américain plutôt que par rapport au dollar canadien.

Opérations en devises

Les revenus et la majorité des coûts du secteur aéronautique et des opérations canadiennes du secteur transport sont libellés en dollars américains. Toutefois, certains coûts, surtout les salaires et les frais généraux de fabrication sont libellés en dollars canadiens et en livres sterling et sont sujets à des fluctuations de taux de change. En vertu de la politique de change de la Société, une partie importante des coûts prévus en devises est couverte sur des périodes allant jusqu'à deux ans.

Il est estimé qu'une variation de 1 % dans la valeur du dollar canadien par rapport au dollar américain dans le secteur aéronautique, aurait une incidence d'approximativement 15 millions $ US sur les coûts totaux de l'exercice 2005 avant incidence des contrats de couverture de risque de change à terme et d'environ 3 millions $ US après incidence des contrats de couverture de change à terme en cours. De plus, l'incidence de ces fluctuations de change sur les coûts totaux n'a pas d'effet équivalent immédiat sur le bénéfice, compte tenu qu'une part importante de ces coûts est assujettie à la méthode du coût moyen des programmes ou incluse dans l'outillage des programmes aéronautiques et amortie sur un certain nombre d'années.

Incidence du changement de devise pour la présentation des états financiers

À la suite de l'adoption du dollar américain à titre de devise pour la présentation des états financiers, tous les actifs et passifs, au 1er février 2004, seront convertis du dollar canadien au dollar américain au taux de change en vigueur à cette date. Certains actifs non monétaires, essentiellement des stocks des programmes et de l'outillage des programmes dans le secteur aéronautique et les stocks liés aux contrats à long-terme dans le secteur transport seront convertis à des taux de change supérieurs à ceux qui prévalaient lorsque ces actifs ont été initialement comptabilisés aux bilans consolidés.

En conséquence, dans le secteur aéronautique, l'outillage des programmes et les stocks des programmes d'ouverture s'élèvent à des montants d'environ 65 millions $ US et 35 millions $ US supérieurs aux montants d'origine. Dans le secteur transport, l'effet d'ouverture sur les stocks liés à des contrats à long terme n'est pas significatif. Ainsi, un rajustement de change ponctuel d'environ 100 millions $ US résultant de cette réévaluation à la hausse sera inscrit au bilan sous la rubrique « Redressement de conversion reporté » présenté dans les capitaux propres. L'augmentation de ces valeurs d'actif d'ouverture sera passé en charge lorsque les stocks seront consommés et que l'outillage des programmes aéronautiques sera amorti.

La réévaluation à la hausse des stocks des programmes et de l'outillage des programmes devrait entraîner un BAI inférieur d'environ 4 millions $ US pour le premier trimestre de l'exercice 2005, et de 20 millions $ US pour l'exercice 2005.

 ANNEXE 4 : RÉGIMES DE RETRAITE

Déficit des régimes de retraite

Au 31 décembre 2003, le déficit des régimes de retraite s'élevait à 2,8 milliards $ (2,7 milliards $ au 31 décembre 2002). Ce montant inclut l'obligation des régimes non-capitalisés de 587 millions $ (641 millions $ au 31 décembre 2002).

L'augmentation du déficit est principalement attribuable à la hausse de l'obligation des régimes résultant d'une réduction généralisée des taux d'escompte, partiellement contrebalancée par des rendements favorables sur les actifs des régimes (rendement de 10,7 % sur les actifs des régimes) et l'incidence de la vente du secteur des produits récréatifs au cours de l'exercice 2004. Le rendement sur les actifs des régimes pour l'exercice 2004 a été affecté par des rendements défavorables de titres de capitaux privés.

Il est estimé qu'un réduction de 0,5 % du taux d'escompte augmenterait l'obligation des régimes d'un montant approximatif de 650 millions $.

Incidence sur les résultats d'exploitation

Le coût au titre des régimes de retraite découlant des activités poursuivies pour l'exercice 2004 s'est élevée à 323 millions $, comparativement à 231 millions $ pour l'exercice 2003. L'augmentation est principalement attribuable à une perte importante sur les actifs des régimes au cours des exercices 2002 et 2003 ainsi qu'à une réduction de 0,6 % du taux de rendement à long terme prévu sur les actifs des régimes selon l'hypothèse posée pour l'exercice 2004, comparativement à l'exercice 2003.

Le coût au titre des régimes de retraite est constaté soit directement dans le bénéfice ou capitalisés aux actifs tels que des stocks et de l'outillage des programmes aéronautiques.

Le coût au titre des régimes de retraite pour l'exercice 2005 est estimée à environ 380 millions $. L'augmentation, comparativement à l'exercice 2004, découle principalement d'une augmentation de l'obligation des régimes au cours de l'exercice 2004 et d'une perte sur les actifs des régimes au cours des exercices 2002 et 2003.

Capitalisation

La Société satisfait aux exigences réglementaires de chaque administration locale en matière de cotisations à verser, exigences conçues pour protéger les droits des participants. Comme la base de mesure utilisée pour déterminer le coût au titre des régimes de retraite est, en général, plus prudente que les exigences réglementaires de la plupart des administrations, le déficit calculé pour établir les cotisations à verser (le « déficit de capitalisation ») est moins élevé que le déficit aux fins comptables pour la plupart des régimes de retraite.

En janvier 2004, la Société a cotisé 212 millions $ à ses régimes domestiques à titre de cotisations payées d'avance pour l'exercice 2005. Cette cotisation n'a pas été prise en compte lors de l'évaluation du déficit au 31 décembre 2003 (date d'évaluation), mais a été reflétée dans le calcul du solde de l'actif (passif) au titre des prestations constituées au 31 janvier 2004.

Les cotisations normales aux régimes de retraite devraient être de 370 millions $ pour l'exercice 2005. Les cotisations réelles aux régimes de retraite sont estimées à 400 millions $ pour l'exercice 2005. Ce montant inclut une cotisation discrétionnaire de 242 millions $ aux régimes de Bombardier Aéronautique au Royaume-Uni mais exclut les 212 millions $ de cotisations payées d'avance au cours de l'exercice 2004.

  ANNEXE 5 : VARIATIONS NETTES DES SOLDES HORS CAISSE LIÉS À L'EXPLOITATION-BOMBARDIER

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 ANNEXE 6 : ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS

Bilans consolidés États consolidés des résultats États consolidés des bénéfices non répartis États consolidés des flux de trésorerie Information sectorielle