Le président-directeur général de Bombardier, Paul M. Tellier fait une mise au point

« L’industrie aéronautique canadienne fait face à une concurrence considérable et féroce à travers le monde. Et les Canadiens doivent donc décider s’ils veulent faire du secteur aéronautique le pivot de la stratégie industrielle et commerciale de ce pays », a affirmé Paul M. Tellier, président-directeur général de Bombardier. Alors qu’il s’adressait à un auditoire du Canadian Club de Toronto, M. Tellier a déclaré que « le Canada est l’une des économies du monde les plus axées sur le commerce extérieur. Plus de 40 % de notre produit intérieur brut est généré par le commerce extérieur. En fait, un emploi sur trois dépend de notre capacité à exporter nos produits à travers le monde.

« Des entreprises canadiennes ont effectué d’importants investissements pour développer des produits de haute technologie. La famille des biréacteurs régionaux de Bombardier en est un bel exemple », a dit M. Tellier. « Mais l’économie canadienne a besoin d’une nouvelle génération de produits précurseurs si nos entreprises manufacturières souhaitent demeurer concurrentielles sur les marchés internationaux ».

M. Tellier a passé rapidement en revue le plan d’action de Bombardier qui se déroule selon l’échéancier et dont tous les éléments se mettent en place comme prévu. « Grâce à cette restructuration financière, a t-il dit, nous avons raffermi notre bilan, augmenté nos liquidités, obtenu confirmation de nos cotes de crédit et renforcé notre crédibilité puisque nous ne nous sommes pas écartés d’un iota de ce que nous avions promis de faire.

« Avec la vente du secteur des produits récréatifs, nous avons décidé que nos activités stratégiques seraient désormais les avions et les trains. Cette nouvelle orientation fait de Bombardier une entreprise composée de deux secteurs d’activité de taille égale, chef de file mondial du transport-passagers sur rail et troisième société aéronautique au monde, en tête avec Airbus et Boeing.

« Bien sûr, il reste du travail à faire, a-t-il poursuivi, pour assurer la consolidation et la croissance de l’entreprise afin de répondre aux attentes légitimes des actionnaires, des clients et des employés.

M. Tellier s’est également attaqué au mythe selon lequel Bombardier bénéficierait d’un traitement de faveur de la part du gouvernement pour poursuivre ses objectifs. Il a ensuite décrit l’histoire de l’entreprise comme une saga étonnante.

Les produits de Bombardier sont aujourd’hui reconnus dans le monde entier, hélas peut-être plus à l’étranger qu’au pays, comme des symboles prestigieux du savoir-faire et des technologies de pointe canadiens. Faisant remarquer que le succès international de Bombardier ne s’est pas fait sans difficultés, M. Tellier a mentionné que l’entreprise n’était pas à l’abri des critiques.

M. Tellier a passé en revue le processus de soumissions de plusieurs acquisitions de Bombardier ainsi que celui de certains contrats et a parlé de la problématique liée au soutien financier gouvernemental en matière de recherche et développement, de développement de produits et d’exportation.

M. Tellier a donné des exemples de la formidable contribution de Bombardier à l’économie canadienne. « Bombardier a créé 9 265 emplois au pays depuis 1992, ce qui a porté ses effectifs canadiens à 24 495 personnes en date du 31 juillet dernier. Notre masse salariale canadienne s’élevait à 1,6 milliard $ en 2002 et les employés de Bombardier bénéficient d’un salaire considérablement plus élevé que le salaire moyen versé au Canada. La Société fait affaires avec plus de 5 200 fournisseurs canadiens répartis dans l’Ouest, en Ontario, au Québec et dans les provinces atlantiques, et qui ont, à leur tour créé des milliers d’emplois ».

M. Tellier a déclaré que Bombardier était l’un des fers de lance de l’industrie aéronautique canadienne et l’héritier d’une industrie qui a établi et maintenu une tradition d’excellence. M. Tellier a conclu en expliquant que Bombardier s’est toujours efforcée de créer les conditions commerciales équitables essentielles à la prospérité de l’industrie dans une économie mondiale libéralisée. « Nous avons la volonté de réussir. Nous disposons d’une technologie de pointe, nous avons une main d’œuvre dévouée et compétente. Nous avons toujours été et sommes encore, une entreprise canadienne consciente de ses responsabilités sociales. »

Bombardier Inc., société manufacturière et de services diversifiée, est un chef de file mondial dans la fabrication d’avions d’affaires, d’avions de transport régional, de matériel de transport sur rail ainsi que de produits récréatifs motorisés. Elle offre également des services financiers et de gestion d’actifs dans des secteurs liés à ses compétences. La Société, dont le siège social est situé à Montréal au Canada, compte des effectifs de quelque 75 000 personnes et des installations manufacturières dans 25 pays dans les Amériques, en Europe et en Asie-Pacifique. Son chiffre d’affaires pour l’exercice clos le 31 janvier 2003 s’élevait à 23,7 milliards $ CAN. Les actions de Bombardier se négocient aux bourses de Toronto, de Bruxelles et de Francfort (BBD, BOM et BBDd.F).

Source d'information :
Dominique Dionne
Vice-présidente, Relations publiques et communications
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